Président par intérim de la Fédération internationale de football (FIFA) depuis octobre dernier, Issa Hayatou va déléguer une partie de ses prérogatives à la tête de la Confédération africaine de football (CAF) jusqu’à la fin du processus électoral à la FIFA, a annoncé l’instance dans un communiqué publié ce lundi.
Le comité exécutif de la CAF a «autorisé (samedi) une délégation de pouvoirs » à ses vice-présidents Suketu Patel et Almamy Kabele Camara, qui « seront chargés des relations entre la CAF, les autres confédérations, les membres et les candidats à l’élection présidentielle de la Fifa jusqu’à la conclusion du processus électoral», estime l’instance continentale dirigée par le Camerounais depuis 28 ans.
Patel et Camara, respectivement 1er et 2e vice-président de la CAF, «seront notamment chargés de conduire les délégués africains lors du Congrès de la FIFA le 26 février 2016 à Zurich», précise un communiqué de l’instance.
Cette décision intervient après les accusations du prince Ali, l’un des cinq prétendants à la présidence de la FIFA, qui perçoit la signature, vendredi dernier à Kigali (Rwanda), de l’accord de coopération entre les Confédérations africaine et asiatique, présidée par le Cheikh Salman, également candidat, comme une «tentative de violer les règles électorales». La CAF a toutefois nié tout lien entre cette décision et les accusations du Jordanien,
La CAF prendra une éventuelle décision sur un soutien à un candidat à la présidence de la FIFA, le 5 février prochain, lors de son Comité exécutif. Outre le Prince Ali et le Cheikh Salman, les autres candidats sont le Suisse Gianni Infantino, le Sud-Africain Tokyo Sexwale et le Français Jérôme Champagne.
BD/of/APA