Cinquante-six unités de production de la région de Kaolack vont bénéficier d’un financement du Programme national d’implantation de petites et moyennes industries, de développement d’unités de transformation des productions de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, a appris l’APS de source officielle, lundi.
Les 56 unités bénéficiaires sont réparties entre les départements de Kaolack, Guinguinéo et Nioro à partir de leurs potentialités de productions locales, a précisé Ibrahima Sonko, agent de la direction des petites et moyennes industries du ministère de l’Industrie et des Mines.
Il s’exprimait en marge d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) consacré au nouveau programme initié par le ministère de l’Industrie et des Mines en partenariat avec la BNDE, le FONSIS, et le FONGIP, à l’intention des autorités administratives de la région et des acteurs du secteur privé local.
D’un montant de 2,5 milliards de francs CFA mobilisables
immédiatement pour le financement des petites et moyennes industrielles du Sénégal, les fonds sont logés à la Banque nationale
pour le développement économique (BNDE).
Le programme vise à favoriser un développement industriel
endogène, la promotion de l’entreprenariat local et la création de valeur ajoutée par la transformation et la valorisation des produits locaux, particulièrement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
‘’Pour être éligible à ce programme, a expliqué M. Sonko, il faut se constituer en groupement d’intérêt économique (GIE), en société à responsabilité limitée (SARL), en société unipersonnelle à responsabilité limitée (SUARL), ou encore en entreprise individuelle avec au moins 50% du capital détenu par un ou des
nationaux.’’
‘’Le demandeur, a-t-il poursuivi, doit aussi ouvrir un compte à la BNDE et apporter un apport personnel en numéraire de 10% et le reste est pris en charge par cette banque qui peut octroyer un financement jusqu’à un montant plafond de 100 millions de FCFA.’’
Quant au remboursement, il s’effectue à un taux
bonifié annuel de 6,5%, sur une durée de 3 à 5 ans avec un moratoire de 6 mois pour permettre un démarrage de la production.
‘’Le FONGIP assure la garantie’’, a-t-il précisé, estimant, que ce programme constitue ’’une chance’’ pour le secteur privé local.