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© aDakar.com par DF
L’OCRTIS saisit 1, 10 tonne de chanvre indien Dakar, le 18 Mai 2015 - L’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a annoncé lundi la saisie de 1, 10 tonne de chanvre indien. |
Dix-sept affaires dont onze sont liées au trafic de stupéfiants sont au menu de la première session de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Fatick qui s’est ouverte lundi pour une durée de quinze jours, a indiqué le procureur de la République près le tribunal régional de Fatick, Issa Ndiaye.
‘’Pour la présente session, 17 affaires sont inscrites au
rôle. Parmi elles, on peut relever cinq affaires pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec usage de véhicule, une affaire de meurtre et 11 affaires de trafic de stupéfiants, a-t-il dit.
M. Ndiaye s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la première session de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Fatick.
Selon lui, cette ‘’première session de la chambre criminelle est chargée de juger en premier ressort les faits les plus graves, c’est-à-dire les crimes’’.
Elle ‘’consacre la volonté du législateur sénégalais, d’une part, de rapprocher la justice du justiciable, d’autre part, de lutter contre les phénomènes des longues détentions par le raccourcissement des délais de traitement des affaires’’, a-t-il expliqué.
‘’En effet, dorénavant toutes les infractions commises dans le ressort judiciaire de Fatick, y compris les crimes, seront jugées à Fatick devant la population fatickoise et cela dans un délai raisonnable’’, a-t-il révélé.
Pour cette session qui va durer plus de deux semaines, ‘’le trafic de drogue constitue plus de 75% du rôle [et ] va dominer les débats au cours des quinze prochains jours’’, a fait remarquer le procureur.
‘’L’analyse de cet état de fait est que, malgré tous les
efforts déployés en matière de sensibilisation, en réforme législative (loi Latif Guèye qui a criminalisé le trafic de drogue), le phénomène de drogue reste en constante évolution et constitue un fléau qui touche toutes les couches de la société sénégalaise’’, a déploré M. Ndiaye.
Pour faire face ‘’aux effets néfastes de la drogue et les
ravages qu’elle fait au sein de la société, plus particulièrement chez les jeunes’’, le procureur a invité à une collaboration entre l’ensemble ‘’des services d’ordre de la région’’.
Selon lui, cette invite "va également à l’endroit des populations
qui ont aussi un rôle actif à jouer dans la lutte contre la criminalité liée à la drogue. Ce rôle consiste à la dénonciation systématique auprès des services de sécurité de toute activité liée aux stupéfiants".
C’est seulement avec cette synergie des actions "qu’un grand pas
sera franchi dans la lutte contre ce fléau des temps modernes", a-t-il martelé.
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