C’est sans doute un important coup de filet que viennent de réaliser les gendarmes de la brigade territoriale de Sédhiou. Les hommes du commandant Moussa Ndiaye ont, en effet, mis fin au règne d’une bande de voleurs d’ordinateurs et de téléphones mobiles dont le cerveau est le sieur Ousmane Faty, âgé seulement de 22 ans et élève dans un collège privé. Ses victimes s’accordent à reconnaitre en lui des «pouvoirs mystiques à les endormir» sans craindre une présence autour de lui.
Les gendarmes de la brigade territoriale de Sédhiou ont mis fin au règne du jeune Ousmane Faty, âgé seulement de 22 ans et habitant le quartier Moricounda, périphérie ouest de la commune de Sédhiou. L’homme faisait le tour des maisons, une fois la nuit tombée, pour s’emparer de tout ce qui lui était à portée de main. A son actif, renseigne nos sources, Ousmane Faty a subtilisé d’innombrables articles composés pour la plupart d’ordinateurs et de téléphones mobiles.
Les victimes de Ousmane Faty s’accordent qu’il détient un «pouvoir mystique à les endormir» et à se payer même le luxe de fouiller jusqu’au fond des armoires, sans craindre la moindre présence. Mais il a été trahi par un téléphone portable intelligent du sieur Bidji Baldé, doté d’une application qui l’a photographié pour le poster sur les réseaux sociaux (Facebook), renseigne une source proche de l’enquête. Une enquête qui a permis de le localiser à son domicile où il a été cueilli samedi, avant même son réveil. L’une de ses victimes, le journaliste Ousmane Demba a même reconnu son ordinateur à la brigade où le butin, huit téléphones portables et deux ordinateurs récupérés suite à une perquisition à son domicile, sont exposés.
Face aux hommes du commandant Moussa Ndiaye, le jeune Ousmane Faty, pourtant se réclamant élève dans un collège privé à Sédhiou, a reconnu détenir un talisman importé de la Guinée-Bissau et qui fait endormir ses victimes. Le voleur en chef, Ousmane Faty, est donc tombé en même temps qu’un receleur. L’enquête se poursuit pour déterminer les implications profondes de cette affaire.