Bacary domingo Mané, Président du Cored: "L’image positive de la presse sénégalaise qu’il faut retenir ..." #aDakar

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Bacary domingo Mané, Président du Cored: "L’image positive de la presse sénégalaise qu’il faut retenir ..."

Publié le mardi 12 janvier 2016 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
Le Cored a fait le bilan de la couverture des locales et de la situation de la presse
Des membres du directoire du CORED animaient une conférence de presse, pour "recadrer les journalistes", en rapport avec la volonté de cette instance d`inscrire ses actions dans "le sens d`une presse libre et responsable". Le CORED avait décidé d`une relance de ses en mars dernier, à l`issue d`une assemblée générale. Photo: Bacary Domingo Mané, président du Cored

Malgré des agissements de brebis galeuses qui font croire le contraire, il y a une image positive de la presse sénégalaise qu’il faut retenir. Bacary Domingo Mané, le président du CORED, qui prenait part samedi dernier à la cérémonie de remise de distinction à Dr Cheikh Kanté, l’homme de l’année de Rewmi quotidien, en est convaincu. Aussi réitère-t-il son appel au vote du Code de la presse.

«Il semble que le journalisme ne nourrit pas son homme. Ce ne sont pas les patrons de presse et leurs employés qui me démentiront. Mais, il demeure un beau métier pour ceux et celles qui en ont fait une vocation. Même si celle-ci est soumise à rude épreuve face à une société de consommation qui ébranle, parfois, nos convictions». Bacary Domingo Mané dixit. Le président du CORED qui s’exprimait lors de la remise de trophée au directeur général du Port autonome de Dakar (Pad), Dr Cheikh Kanté, l’homme de l’année 2015 de Rewmi Quotidien, coïncidant avec la célébration du 6e anniversaire de ce journal.

Toutefois, relève le directeur de la publication de Sud Quotidien, «Dieu sait qu’ils sont nombreux ceux qui l’ont choisi. Des professionnels jusqu’au bout des ongles, qui font la fierté de tout un pays et dont certains mettent leur expertise au service de la sous-région, du continent et du monde. C’est cette image positive qu’il faut retenir, même si certains agissements de brebis galeuses font croire le contraire. Qu’on se comprenne: je parle des vrais journalistes et techniciens. Et non de visiteurs-usurpateurs. Ceux qui noient leur incompétence dans un flot de discours dont la résonnance se signale par sa vacuité», a-t-il martelé.

BDM n’a pas manqué de plaider pour le vote du Code de la presse dont il relève ainsi les vrais enjeux: «Vivement que le Code de la presse soit voté. Un code qui contient l’essentiel des questions qui se posent à ce secteur : statut du journaliste et du technicien, organisation et répartition des ressources publicitaires, octroi de la carte nationale d’identité de presse, soutien financier aux entreprises de presse. Si ce code venait à être voté, l’Etat consentirait aux entreprises de presse des avantages d’ordre économique sous forme de subventions financières directes, d’aides à la collecte, la transmission et la diffusion des informations au moyen de tarifs préférentiels et/ou d’exonérations fiscales en matière notamment de téléphone, de télécopie, de transport, de papier, de bandes, de cassettes et de compact disc. C’est là le vrai enjeu du vote de ce code. Et non ailleurs…»

Enfin, il a invité tous les journalistes à s’ériger en sentinelles pour la défense de la corporation. «Je voudrais terminer par un appel: Chers confrères et consœurs chacun de nous doit s’ériger en gardien du temple, pour défendre ce métier, ce beau métier, contre ceux qui veulent en faire un moyen et non le but ; contre ceux qui veulent se faire une place au soleil en déchirant notre charte».