L’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) va publier, le 25 janvier prochain, les résultats d’un audit sur la consommation en énergie électrique d’une vingtaine de bâtiments administratifs, a annoncé son directeur général, Birame Faye, samedi, à Fatick (centre).
Selon lui, cet audit a été fait dans le cadre de la "politique de réduction de la facture publique d’électricité".
Il concerne "plus 20 bâtiments administratifs", dont ceux de l’Assemblée nationale, du Conseil économique, social et environnemental, de la Primature, des ministères de l’Intérieur et de l’Economie, des Finances et du Plan.
Biram Faye s’entretenait avec des journalistes, en marge d’une conférence publique sur le Plan Sénégal émergent (PSE), à l’initiative de l’association "I’m a future".
"Nous travaillons à ce que la facture publique d’électricité diminue de façon substantielle et significative. Cette facture tourne autour de 30 milliards de francs CFA par an. Elle concerne l’administration centrale et les administrations décentralisées", a-t-il précisé.
Selon lui, l’AEME a pour objectif de réduire "la facture publique d’électricité de 10 à 15 % par an", dans le cadre d’un programme dénommé "Sardel", visant à auditer "plus de sept mille polices d’abonnement" souscrits auprès de la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC).
Ce programme est financièrement "accompagné" par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, "à hauteur de 450 millions de francs CFA", a indiqué M. Faye.
"Les deux phases de ce programme ont été déroulées. [Des] anomalies ont été identifiées. La dernière phase, qu’il nous reste pour boucler (…) ce programme, c’est celle de la correction des anomalies" constatées lors de l’audit, a-t-il expliqué.
"Le 25 janvier prochain, nous allons évaluer le programme et communiquer au public les perspectives et les résultats obtenus au terme de dix mois de travail", a poursuivi le directeur général de l’AEME.
L’agence qu’il dirige mène "une campagne nationale de sensibilisation et de communication sur les économies d’énergie", a-t-il dit, promettant de "changer toutes les lampes incandescentes" par des lampes à basse consommation d’énergie électrique.
"Il existe un décret datant de 2011, qui interdit l’introduction, la production et l’utilisation de ces lampes incandescentes. Malheureusement, ce sont des lampes qu’on retrouve toujours sur le marché", a signalé Biram Faye. "Nous travaillons à changer toutes les lampes incandescentes, dans les ménages, les industries, etc."