Santé
Davantage de cheptel vaccinés en 2015 (ministère)
Publié le jeudi 7 janvier 2016 | Agence de Presse Sénégalaise
© Autre presse
Les éleveurs font face à une recrudescence du vol de bétail dans le monde rural |
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Les éleveurs font face à une recrudescence du vol de bétail dans le monde rural |
La vaccination de masse contre les maladies prioritaires en 2015 a touché un cheptel plus important qu’en 2014, selon des chiffres rendus publics par le ministère de l’Elevage et des Productions animales, dans un communiqué de presse.
Dans le communiqué reçu à l’APS, le ministère de l’Elevage indique en effet que ’’2 544 549 d’ovins et caprins ont été vaccinés contre la peste des petits ruminants contre 2 102 754 en 2014’’.
Il signale ainsi ’’une hausse de 441 795 têtes entre les deux années’’’, avec un taux de couverture vaccinale de 23,29%, pour 2015.
S’agissant de la dermatose nodulaire contagieuse bovine, la vaccination a touché 2 040 694 de bovins ’’contre 1 888 280 en 2014, soit une hausse de 157 414 têtes et un taux de couverture vaccinale de 60,39%’’.
Pour la peste équine, ’’131 753 chevaux ont été vaccinés […], contre 125 205 en 2014, soit une hausse de 6548 têtes et un taux de couverture vaccinale de 24,67%’’.
Dans le même temps, ’’855 204 volailles ont vaccinées contre la maladie de Newcastle contre 288 510 en 2014, soit une hausse de 566 694 têtes et un taux de couverture vaccinale de 3,57%’’’.
Concernant la vaccination contre les maladies ciblées, le ministère de l’Elevage révèle que ’’614 428 bêtes ont été vaccinées’’.
Il s’est agi, précise-t-il, de protéger le bétail contre le charbon symptomatique, la fièvre charbonneuse, la fièvre aphteuse, la pasteurellose des petits ruminants, la clavelée, l’entérotoxémie, la péripneumonie contagieuse bovine et la rage.
Pour la prochaine campagne de vaccination, ’’il sera tenu compte des contraintes majeures qui ont impacté sur la dernière campagne de vaccination, à savoir la transhumance, la longue période de soudure, l’insuffisance de la chaîne de froid, le déficit en parcs à vaccination et les ruptures fréquentes dans l’approvisionnement en vaccins’’, souligne t-on.
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