Plusieurs sujets sont au menu de la livraison de mercredi de la presse quotidienne, parmi lesquels une "chasse à l’homme" déclenchée par les forces de sécurités de la Mauritanie et du Sénégal, visant à retrouver un évadé mauritanien suspecté de terrorisme.
"Depuis son évasion de la prison centrale de Nouakchott, Cheikh Ould Saleck est l’homme le plus recherché en Mauritanie et au Sénégal où une chasse à l’homme a été déclenchée vers Saint-Louis et environs" pour le retrouver, renseigne Libération.
"Le terroriste mauritanien Cheikh Ould Saleck est bien recherché à Saint-Louis depuis dimanche. Cela ne fait plus aucun doute", avance le journal Le Quotidien, selon lequel des éléments de la Division des investigations criminelles (DIC), "appuyés par des Forces spéciales mauritaniennes, sont (...) aux trousses de l’homme le plus recherché en ce moment dans les deux pays".
La Tribune rebondit sur ce sujet, en évoquant le cas de Sénégalais détenus pour terrorisme, précisant que "le Sénégal compte dans les faits 4 imams arrêtés pour connexion présumée avec des milieux terroristes au fond de ses cachots."
"À cette liste, souligne La Tribune, s’ajoutent d’autres compatriotes qui sont dans les liens de la détention pour leur proximité avec les soupçonnés ou pour avoir fait l’apologie du terrorisme."
Outre ce sujet relatif à la lutte contre le terrorisme, les journaux traitent d’autres thématiques dont le préavis de grève déposé par le principal syndicat de l’enseignement supérieur.
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) "déterre la hache de guerre" pour "l’application immédiate du protocole d’accord signé avec le gouvernement depuis le 16 mars 2015", indique le quotidien Enquête.
"Le cas contraire, les universitaires qui ont déposé, hier (mardi), dans toutes les universités publiques, un préavis de grève, menacent de perturber à nouveau les cours", ajoute Enquête.
"Constatant que leurs doléances ne sont toujours pas satisfaites, le SAES donne un ultimatum d’un mois au gouvernement, par le biais d’un préavis de grève où sont consignées toutes leurs revendications", relève Walfadjri.
"Guerre ouverte à l’APR", l’Alliance pour la République, le parti présidentiel, au sujet de la réduction ou non du mandat présidentiel, signale par ailleurs Le Populaire. "Le camp des partisans du quinquennat s’oppose aux adeptes du septennat (…)", écrit le même journal.
De son côté, la société civile siffle la fin de la recréation, si l’on en croit Sud Quotidien. "Ce débat est à la limite +stérile+ et ne mérite pas débat", note-t-il, faisant part de la position d’organisations de la société civile.
"Cela ne mérite pas débat. D’autant plus que le peuple est souverain", a par exemple déclaré au journal Aboubacry Mbodj de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), sur la question de savoir si l’avis du Conseil constitutionnel relative à la volonté du chef de l’Etat, Macky Sall, de réduire de 7 à 5 ans son mandat, doit être contraignant.
Le Soleil, sur un tout autre sujet, annonce que l’ambassadeur des Etats-Unis a confirmé l’éligibilité du Sénégal à un deuxième Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC), au sortir d’une audience avec le président de la République, Macky Sall.