La procédure institutionnelle à utiliser pour réduire de sept à cinq ans le mandat présidentiel, continue d’alimenter la Une de la presse sénégalaise, après que le Chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé dans son message du nouvel an, qu’il organisera un référendum, après avoir recueilli les avis du Conseil constitutionnel et du président de l’Assemblée nationale.
Dans Le Témoin, le constitutionnaliste, «le professeur Ababacar Guèye décortique les quinze mesures du président» portant notamment sur les réformes constitutionnelles.
Dans ce journal, le professeur Guèye estime que «la restauration du quinquennat est un début de concrétisation de l'engagement électoral du Chef de l'Etat».
Sur la saisine annoncée du Conseil constitutionnel sur la réduction du mandat de Macky Sall, Sud Quotidien note que «la controverse s'installe».
Selon ce journal, après avoir longtemps divisé les spécialistes du droit comme les acteurs politiques des deux camps sur la modalité ou procédure institutionnelle à utiliser, voilà que la réduction du mandat, via l'article 51 de la Constitution qui met en selle le Conseil constitutionnel et l'Assemblée nationale, est en passe de créer une nouvelle confrontation d'ordre juridique.
«Au centre du débat, on retrouve l'avis (consultatif ou contraignant, c'est selon) des cinq sages saisis par Macky Sall pour se prononcer sur sa décision de réduire le mandat présidentiel», écrit Sud.
Toutes choses qui font dire à L'Observateur que «les 5 sages, (sont) boucliers de Macky».
Dans ce journal, Moustapha Cissé Lô demande aux membres du Conseil constitutionnel de «donner un avis défavorable» à la réduction du mandat présidentiel.
«Il n'y aucune obligation pour le président de la République de suivre l'avis du Conseil constitutionnel…», soutient dans le journal, Abdoulaye Dièye, constitutionnaliste.
Pour Le Populaire, en soutenant que «le président est obligé de suivre l'avis du Conseil constitutionnel, quel qu'il soit», le professeur Ismaïla Madior Fall, conseiller juridique du Chef de l'Etat accentue le flou.
«Le professeur Ismaïla Madior Fall a encore tout faux», réagit dans Sud Quotidien, Thierno Bocoum, député de Rewmi (opposition).
Pour la non-réduction du mandat du président, L'As écrit que «Mimi et Ismaïla Madior (sont) en mission commandée».
La première, ex-Pm, Aminata Touré, dite Mimi soutient que «le Chef de l'Etat suivra les indications du Conseil constitutionnel», et le second, constitutionnaliste, le professeur Fall ajoute : «Le président est lié par la décision du juge quelle qu'elle soit».
Le journal EnQuête sort de la politique et parle de ce détournement à Money Express, où «457 millions (sont) dans le vent».
«La Division des investigations criminelles (DIC) arrêt le Country Manager de Bissau. Un député bissau-guinéen dans le coup», explique EnQuête.
Le Populaire voyage à l'aéroport de Dakar et informe qu' «un présumé terroriste arrêté dans un avion d'Emirates».
Nos confrères expliquent que «l'homme, détenteur d'un faux passeport a été arrêté juste avant le décollage, après que l'appareil a été immobilisé et fouillé».
«Il est placé en garde-à-vue à la Dic, la sécurité renforcée à l'aéroport Léopold Sédar Senghor», ajoute le journal.
Suite à «l'évasion d'un dangereux terroriste en Mauritanie», Libération fait état d'une «chasse à l'homme au Sénégal», faisant détourner le vol Emirates Dakar-Dubaï.
«Cheikh Ould Saleck était signalé au Nord du Sénégal», renseigne Libération.
TE/APA