Les pétards étaient interdits par le ministère de l’Intérieur pour raisons de sécurité. Mais des Dakarois, habitués à célébrer le Nouvel an avec faste et lumière, ont allumé des feux d’artifice. Et les policiers ont tenté de riposter pour faire respecter l’ordre.
L’arrêté du ministre de l’Intérieur n’a pas arrêté les jeunes. Habitués à célébrer la Saint-Sylvestre en allumant des pétards, des Sénégalais ont violé cette décision pour fêter le Nouvel an avec des feux d’artifice. Comme si de rien n’était. A quelques minutes de minuit, les jeunes, de tous les âges, des parents, accompagnés de leurs enfants, sont sortis massivement pour envahir les Allées du Centenaire et la partie dallée de la Place de l’Obélisque. Quand minuit a sonné, les récalcitrants qui étaient armés de leurs pétards n’ont pas résisté à l’envie de célébrer le Nouvel an. Ils ont ainsi «déchiré l’arrêt» du ministre en allumant des pétards. Seulement, l’expression de leur joie d’avoir mis les pieds dans l’année 2016 a été d’une courte durée. Les policiers en civil, dissimulés dans la foule, veillaient au grain. Ils sont très vite entrés en action en arrêtant les récalcitrants et en confisquant leurs pétards. La fête a vite viré à une chasse à l’homme. Jusqu’à 1 heure du matin, dans les rues de la capitale, c’était la course-poursuite entre limiers et jeunes fêtards. Comme un jeu d’enfants.
Cette année, le ministre de l’Intérieur a interdit la célébration du réveillon pour des raisons de sécurité.