Une vingtaine de journalistes et des communicateurs traditionnels de la région de Kaolack ont bénéficié d’une formation de renforcement de capacités dans l’élaboration du plaidoyer pour l’accès aux services de santé reproductive des jeunes et adolescents (SRAJ), a constaté l’APS.
A l’initiative de l’Association des journalistes spécialisés en santé, population, et développement (AJSPD) à travers son projet dénommé ’’Voix pour la santé’’, et l’appui l’ONG Planned Parenthood Federation of América (PPFA), l’atelier qui a débuté lundi au Centre régional de formation en santé de Kaolack prend fin mercredi.
Les organisateurs ont d’abord abordé avec les communicateurs traditionnels les enjeux liés à l’accès des services de santé reproductive des jeunes et adolescents avant de se consacrer aux journalistes lors de deux dernières sessions.
Coordonnateur de l’association des journalistes en santé, populations et développement (AJSPD) Mbagnick Diouf, s’est félicité du choix de Kaolack pour abriter cet atelier de trois jours.
’’C’est une région carrefour, mais aussi caractérisée par le dynamisme de ses journalistes en santé’’, a-t-il expliqué en marge des travaux d’atelier.
’’Nous allons outiller les acteurs de la communication en techniques de plaidoyer pour l’accès à la SRAJ, a-t-il ajouté, relevant que le besoin d’une telle formation découle du constat que les jeunes et les adolescents sont confrontés au problème de l’accès aux services de services de santé reproductive’’ dans toutes les capitales régionales dont Kaolack.
’’C’est pourquoi nous avons initié un tel atelier dont l’objectif n’est autre que d’outiller les journalistes et communicateurs traditionnels pour qu’ils puissent transmettre de manière positive ce sujet aux jeunes et adolescents’’, a-t-il précisé.
L’objectif consiste à recourir à des informations appropriées, à un lexique, à une stratégie de communication pour ’’transmettre le message quand on sait que nous sommes dans des sociétés où il n’est pas facile de parler de sexualité’’ qui demeure encore un sujet tabou, a t-il dit.