Évasion ratée à la maison d’arrêt de Rebeuss: Les 5 détenus "rebelles" restent en prison #aDakar

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Évasion ratée à la maison d’arrêt de Rebeuss: Les 5 détenus "rebelles" restent en prison

Publié le jeudi 31 decembre 2015 | Sud Quotidien

© Autre presse
Prison

Cinq (5) détenus ont essayé de forcer le passage hier, mardi 29 décembre à la Maison d’arrêt de Rebeuss (Mar). Les gardes pénitentiaires ont réussi à contenir (la tentative) l’évasion en leur opposant une résistance farouche. Les matons ont pu maitriser les trois, avant de rattraper, dans l’après-midi, les deux autres qui ont réussi à humer un peu d’air en dehors de la prison centrale.

Une évasion a eu lieu hier, mardi matin, à la Maison d’arrêt de Rebeuss. Cinq (5) détenus ont essayé de forcer le passage de la prison centrale. Mais c’est sans compter avec la détermination des gardes pénitentiaires qui leur ont opposé une résistance farouche. Les matons ont pu maitriser trois d’entre eux. Deux ont réussi à franchir le portail de la prison pour se fondre dans la nature, mais pas pour longtemps. Car il s’en est suivi une véritable chasse à l’homme qui a permis de rattraper l’un des détenus en cavale, un certain Bangoura (Malien). Il a finalement été retrouvé vers 15 heures et reconduit au cachot. La fuite du 5e prisonnier, un nommé Thiala, aussi n’aura pas duré. Il a également été repris et reconduit à la Maison d’arrêt de Reubeus.

Selon iGFM, qui revient sur ce qui a favorisé cette évasion, un des détenus aurait poignardé le garde pénitentiaire O. D qui s’en est sorti avec de légères blessures. Et le site d’information de relever, selon des sources, que chaque année, l’administration pénitentiaire organise son arbre de Noël dans une région du pays. Et pour cette année, c’est la région de Saint-Louis qui est retenue pour abriter cette cérémonie de fin d’année. C’est pour les besoins de ces festivités, renseignent les mêmes sources, que les prisons ont été dégarnies pour permettre à certains gardes pénitentiaires d’y assister. Et, cette bande de détenus, au nombre de cinq, en a profité pour mettre en branle son plan. Ce qui remet au goût du jour la lancinante question du manque d’effectifs chez les gardes pénitentiaires dans nos prisons surpeuplées.