La presse sénégalaise de ce mercredi met le focus sur l’aveu du professeur Amadou Mactar Mbow, président des Assises nationales tenues au Sénégal entre 2008-2009 par l’opposition et la société civile, sur l’argent reçu de Lamine Diack, dont l’argent de la corruption à l’Iaaf aurait financé l’opposition sénégalaise.
«Financement de l'opposition par l'argent des Russes : Révélations sur le Diack-pot des Assises», titre L'Observateur, dans lequel journal, le professeur Mbow reconnaît : «Lamine Diack a donné 9,6 millions F CFA».
Ce journal souligne que les professeurs Amadou Mactar Mbow et Penda Mbow dont il dit avoir reçu l'argent avant de le verser aux autorités des Assises, n'ont pas les mêmes chiffres.
«Amadou Mactar Mbow sur le financement des Assises : L'aveu ?», s'interroge Grand Place.
Quoi qu'il en soit, dans ce journal, le président Mbow reconnait que «Lamine Diack a contribué au financement des Assises nationales».
Mais dans L'As, Mbow précise : «Les Assises n'ont reçu que 6,5 millions en 2008».
Pour Direct-Info, avec cet aveu du professeur Mbow, «les masques tombent».
A la Une de L'As, «Idy (leader du parti Rewmi, opposition) crache du venin !» sur le Plan Sénégal Emergent (Pse), l'Acte 3 cde la Décentralisation et la situation du pays.
«Il (le président Macky Sall) nous avait promis l'émergence, il a produit le Ndool (pauvreté, en langue wolof). L'Etat donne 93 francs à chaque Thiessois par an», talonne Idy.
Sur l'arrestation du député Oumar Sarr, Sud Quotidien écrit que «Gadiaga (professeur de Drout pénal) confirme le Procureur».
«C'est faux de dire qu'une infraction flagrante, doit être jugée en procédure flagrante», soutient le professeur Gadiaga.
Le Quotidien s'intéresse à cette passe d'armes autour de la préférence nationale et indique que «le privé étale le Gouvernement».
A sa Une, le journal EnQuête se focalise sur la prison de Rebeuss et dessine «les coulisses d'une évasion».
Selon le journal, «les 6 détenus ont munitieusment préparé leur coup et que trois matons ont été blessés lors de la charge des prisonniers, mais qu'un seul d'entre eux demeure introuvable».