Le Programme de développement intégré Fatick (PDIF) prévoit d’intégrer, à partir de 2016, d’autres filières agricoles dans ses activités, a annoncé mardi à Fatick son coordonnateur, Mohamadou Mountaga Diallo.
‘’Depuis 2014, nous sommes en train de réfléchir sur l’orientation du programme en s’appuyant sur les nouvelles orientations qui
existent au niveau de l’Etat du Sénégal en impliquant davantage les
collectivités locales et en se tournant vers des filières agricoles’’, a-t-il dit, au cours d’une réunion du comité de pilotage du PDIF.
Il a précisé que ‘’c’est une activité organisée chaque année pour partager avec les acteurs du développement membres sur les résultats obtenus et les difficultés rencontrées avant de se projeter sur les perspectives sur l’année suivante’’.
Selon lui, il s’agit d’abord de travailler ‘’davantage avec les
collectivités locales à travers la signature de conventions de partenariat consistant à les impliquer dans le cadre de la mise en œuvre de nos activités économique au niveau de leur territoire’’.
‘’La seconde orientation, a-t-il poursuivi, c’est de se tourner vers les services agricoles proprement dits, parce que jusque là on appuyait les filières économique que sont l’éco-tourisme, l’anacarde, la filière, le sel et l’élevage des caprins’’.
‘’Nous nous sommes dit, au-delà de ces quatre filières
traditionnelles, il faut intégrer d’autres filières agricoles telles que la riziculture, le sésame, le mil, le maïs, niébé ou d’autres’’, a souligné Mohamadou Mountaga Diallo.
Il a précisé que ce volet entre dans le cadre de ‘’la recherche d’une meilleure diversification des revenus des producteurs mais également dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire’’.
D’après lui, la troisième orientation vise à "financer ces différentes activités" et à "mettre en place le fonds de développement territorial’’.
L’objectif de ce fonds est de ’’financer des services agricoles financiers et non financiers mais [aussi] de mettre en "oeuvre des projets de territoire dans différentes collectivités locales avec lesquelles nous avons signé un partenariat’’, a ajouté le coordonnateur du PDIF.