Après la Raddho, c’est la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) Article19/Afrique de l’Ouest et Amnesty international/Sénégal qui exigent la libération «immédiate et sans condition» de Oumar Sarr arrêté par la Division des investigations criminelles samedi dernier et placé sous mandat de dépôt hier. Dans un communiqué conjoint, ces trois organisations demandent dans le même temps l’arrêt du «harcèlement» des journalistes par la Division des investissements criminelles (Dic), après les révélations du journal Le Monde dans l’affaire Lamine Diack. «L’utilisation récurrente du délit d’offense au chef de l’Etat, la criminalisation des expressions critiques et l’emprisonnement systématique d’opposants politiques remettent en cause les fondements démocratiques du système politique sénégalais», estiment-elles. Me Assane Dioma Ndiaye, Fatou Jagne Senghor et Seydi Gassama veulent la «garantie et le respect» de la liberté d’expression. Dans le même sillage, ils appellent à l’ouverture d’une information judiciaire dans cette affaire.