Lamine Diack, l’ex-président de la Fédération internationale d’athlétisme, entendu lundi par des juges français, a été une nouvelle fois mis en examen "pour corruption", selon des médias français.
"Le dirigeant sénégalais est soupçonné d’avoir fermé les yeux sur des cas de dopage, notamment d’athlètes russes, en échange d’argent", précise le site du quotidien sportif français L’Equipe.
Le journal, qui citant "une source proche de l’enquête", ajoute que "les juges le suspectent aussi d’avoir remis en espèces, en plusieurs fois, la somme de 140.000 euros (environ 91,8 millions de francs CFA) à Gabriel Dollé, le médecin qui était en charge de la lutte antidopage à l’IAAF jusqu’à fin 2014".
Lamine Diack a nié avoir remis ces fonds au médecin français.
En novembre dernier, il avait été mis en examen pour "corruption passive" et "blanchiment aggravé".
Dans son édition datée de vendredi et repris sur son site, le quotidien français Le Monde, qui dit s’être procuré des déclarations de Lamine Diack devant les enquêteurs et des juges français, écrivait que l’ancien président de l’IAAF aurait reconnu avoir perçu des sommes de la part de la Fédération russe d’athlétisme et les a utilisés à des fins politiques.
M. Diack a dirigé l’IAAF de décembre 1999 à août 2015.