Le football africain a beaucoup progressé durant ces dernières années, en raison des progrès des nations considérées dans le passé comme les petits Poucet de la discipline, a analysé le footballeur tunisien à la retraite, Adel Sellimi.
"Même si les grandes nations sont toujours aux phases finales, le fossé s’est très rétréci. Et les prétendants à la couronne sont de plus en plus nombreux en raison de l’émergence des pays considérés comme les petits Poucet" du football en Afrique, a expliqué le Tunisien, invité des Awards du football mauritanien, vendredi, à Nouakchott.
"Si la Mauritanie a encore besoin de temps pour se construire, des pays comme le Cap-Vert, à force de travail et avec la formation de leurs joueurs, se qualifient régulièrement à la CAN et sont devenus très difficiles à jouer", a souligné l’ancien attaquant des Aigles de Carthage, finaliste de la CAN 1996 en Afrique du Sud.
Il signale que "les pays du Maghreb (Algérie, Egypte, Maroc et Tunisie) avaient pris une certaine avance, mais avec la formation et les installations, les autres pays ont rattrapé leur retard".
Selon l’ancien footballeur, le groupe des pays pouvant gagner la CAN s’est élargi.
Adel Sellimi, ancien joueur en France (Nantes) et en Allemagne (Fribourg), attend toutefois une plus grande implication et un engagement sans faille des joueurs africains, pour dépasser les quarts de finale de la Coupe du monde.
"Nous avons beaucoup progressé en termes techniques et tactiques, mais il faut franchir un nouveau palier", a-t-il dit, soulignant que cela exige de l’implication et de la personnalité chez les footballeurs du continent.
"Les footballeurs africains doivent se construire des mentalités de gagneurs et avoir confiance en eux-mêmes", a-t-il affirmé, soulignant que "tout se mérite avec le travail".