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Un spécialiste appelle à une meilleure valorisation des déchets

Publié le mardi 22 decembre 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Les syndicats du nettoiement pour l`application des accords
Dakar, le 13 Mai 2015 - Le coordonnateur du Front unitaire des syndicats du nettoiement (FUSN), Madany Sy, a appelé, mercredi à Dakar, la Communauté des agglomérations de Dakar et la Communauté des agglomérations de Rufisque (Entente CADAK-CAR), à la mise en œuvre des engagements signés dans le protocole d’accord du 30 avril dernier.

L’initiateur et promoteur du programme Eco-brique Afrcia, Stéphan Senghor a appelé lundi à Rufisque à une meilleure valorisation des déchets dans les villes sénégalaises afin qu’elles puissent servir à autres choses.

’’Au 21e siècle les ressources se font de plus en rares. Et il est important aujourd’hui que nous prenions conscience que les sachets plastiques, les papiers, les cartons (…) sont des ressources et que les déchets se créent dans l’esprit’’, a dit Stephan Senghor.

Il intervenait lors d’un atelier de formation à l’intention des responsables d’école de la ville de Rufisque sur les techniques de recyclages des déchets solides, afin notamment d’en faire des eco-brique.

Pour l’initiateur et promoteur du programme Eco-brique Afrcia il est important de prendre conscience qu’il faut aujourd’hui une ’’meilleure gestion des ordures’’ afin de pouvoir les traiter comme des ressources.

’’Je rappelle que les gens ont souvent tendance à valoriser les ordures en les qualifiant d’or dur. Mais je constate que personne ne les met dans des poubelles. Notre projet d’initier les populations à la fabrication des éco-briques à partir des déchets, veut permettre, sous ce rapport aux populations et aux consommateurs en général de faire partie de la solution’’, a expliqué M. Senghor.

Il a souligné que l’eco-brique ’’est une innovation qui se veut simple et pratique. Et c’est par une méthode très simple que les eco-brique sont faites, parce que c’est dans des bouteilles que nous confinons les déchets’’.

’’Et la bouteille bien compactée nous sert à faire des briques pour faire des embellissements dans les écoles dans un premier temps ou dans d’autres espaces’’, a-t-il ajouté.

Stephan Senghor a en outre indiqué que sa structure a trouvé des partenaires pour financer le projet qu’elle a développé avec les écoles de Rufisque.

’’C’est important de commencer par l’école si l’on veut réaliser quelque chose de durable. Les enfants sont le futur. Il y a un schéma financier qui a été monté pour ce projet. Nous sommes en discussions très avancées avec des partenaires. Et je suis convaincu que les partenaires nous rejoindront, afin que nous puissions couvrir d’autres écoles’’, a-t-il souligné.