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Financement des partis politiques: Malick Gackou opte pour une loi
Publié le mardi 22 decembre 2015  |  Sud Quotidien
Malick
© Autre presse
Malick Gackou
responsable politique à l`Alliance pour les Forces du Progrès




Le leader du Grand parti, Malick Gakou, est d’accord pour une loi qui régit le financement des partis politiques. Un moyen, selon lui, d’avoir une démocratie saine au Sénégal. Malick Gakou était en tournée politique dans la région de Kaffrine, ce week-end.

Malick Gakou propose une loi pour le financement des partis politiques. Selon lui, les «moyens utilisés par les partis politiques doivent être certifiés». Le leader du Grand parti (Gp) a dégagé cette position en marge d’une tournée politique, ce week-end, dans le département de Koungheul (région de Kaffrine-Ndlr).

Interrogé sur l’affaire dite Lamine Diack qui défraie la chorionique, Malick Gakou diffère sa réponse en promettant d’y revenir après la réunion du bureau politique de son parti. Néanmoins, le leader du Gp trouve que la question du financement des partis politiques devrait être débattue par les acteurs. A la question de savoir comment encadrer ces financements des partis, l’ancien ministre des Sports a répondu : «il faut une loi».

A l’en croire, le Sénégal est en mesure d’encadrer une loi pour satisfaire et assainir les conditions et les mœurs en ce qui concerne le financement des partis. Seulement, Malick Gakou pense que ces partis devraient se jauger avant de prétendre bénéficier d’un financement de la part de l’Etat. «Il faudrait qu’aux prochaines élections, quelle que soit la nature de celles-ci, que les partis aient le courage de se mesurer. Qu’ils arrêtent d’aller dans des coalitions», a-t-il défendu. Avant d’ajouter : «tous les partis qui franchissent le taux de 5% méritent d’être financés». Selon Malick Gakou, une loi sur le financement des partis politiques assure une démocratie saine.
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique avait promis, lors de sa récente visite à la Commission électorale nationale autonome (Cena), un séminaire avec l’ensemble des acteurs de la vie politique pour discuter de cette question.

Durant sa tournée politique dans la région de Kaffrine, le leader du Gp, avec à ses cotés l’ancienne responsable de l’Afp dans le «Ndoucoumane», Mata Sy Diallo, n’a pas loupé le président de la République. Comme un vrai opposant, Gakou a rejeté le Pse. «C’est un plan qui ne mènera nulle part le Sénégal. Parce qu’il ne prend pas en compte les deux piliers de notre économie que sont l’agriculture et l’élevage», a-t-il déclaré devant les militants venus assister au meeting organisé par les responsables locaux de Koungheul.

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