Sidi Kaba trouve les propos tenus par Oumar Sarr «déplacés». En visite dans la commune de Bamba Thialène, dans le Koumpentoum, où il présidait la finale zonale dont il était le parrain, le Garde des sceaux dit laisser l’appréciation aux magistrats à qui revient «la charge de juger les délits et autres actions interdites par les lois du pays». Il a rappelé qu’il est «important de faire la différence entre une opinion qui peut convaincre les populations et une injure qui est strictement interdite par la loi, surtout quand on s’adresse à la plus haute institution du pays, en l’occurrence le président de la République». Me Kaba assure que «des poursuites ont été engagées et que la justice ira jusqu’à son terme et dira le droit». Car, souligne-t-il, «dans une démocratie comme la nôtre, les gens peuvent tout dire, tout en respectant les prescriptions de la loi et les droits des autres».