Le projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (PASA Lou-Ma-Kaf) va, en 2016, mettre en valeur 2.110 ha de terres par la maîtrise de l’eau et réaliser 1.600 ha de bas-fonds, a annoncé, vendredi à Saly (Mbour), son coordonnateur, Mamadou Moustapha Diaw.
PASA Lou-Ma-Kaf a également prévu d’organiser 25 unités pastorales à partir de huit nouveaux forages et dix réhabilités, a indiqué son coordonnateur qui ajoute que 18 bâtiments d’exploitation et 30 parcs de vaccination seront réalisés.
Nous allons construire 25 hangars de stockage de fourrage, 120 chèvreries/bergeries, 60 poulaillers et réaliser 120 km de pistes rurales pour désenclaver les zones d’intervention du projet, a retenu Dr Diaw lors de la cérémonie de clôture d’un atelier de planification opérationnelle.
"Le PASA Lou-Ma-Kaf contribuera à former et à consolider le savoir-faire de plus de 30.000 producteurs et éleveurs et permettra à des jeunes et à des femmes de développer leurs capacités techniques et entrepreneuriales installées au niveau des fermes modernes’’, a déclaré Dr Diaw.
Le bilan des activités déroulées en 2015 par le projet et la planification pour l’année prochaine ont été faits au cours de cet.
Le projet a permis de produire 2 100 tonnes de "riz Ndoucoumane’’, de réaliser une quinzaine de fermes aménagées pour l’exploitation de cultures en période d’hivernage et de contre-saison, de réhabiliter des forages en panne et de construction de nouveaux, a relevé Mamadou Moustapha Diaw.
"En 2016, nous allons anticiper sur le lancement du processus d’acquisition des sept pare-feux restants, réaliser 15 fermes agricoles. Et en 2017, 46 fermes supplémentaires seront faites et les infrastructures d’élevage complétées", a ajouté Dr Diaw.
Le PASA-Lou-Ma-Kaf financé par le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), la Banque africaine de développement (BAD) et le Sénégal vise, par une démarche participative et inclusive, à améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des petits producteurs.
Il est exécuté par le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, à travers une unité de gestion dotée une autonomie financière et administrative.