Tanor sur la polémique autour du référendum : «C’est au Président de fixer la date» #aDakar

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Tanor sur la polémique autour du référendum : «C’est au Président de fixer la date»

Publié le samedi 19 decembre 2015 | Le Quotidien

© Autre presse
Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire Général du PS

Pour Ousmane Tanor Dieng, il appartient au chef de l’Etat de fixer la date du référendum. Le secrétaire général du Ps, qui était à Tivaouane hier, a également pris l’appel de Macky Sall à ses camardes, à Mbour, à ne plus poser le débat sur la candidature des alliés, comme une «confirmation de la souveraineté» des partis de Benno bokk yaakaar.

Le secrétaire général du Parti socialiste est en phase avec Macky Sall qui a déclaré lors de l’Université républicaine de la Cojer, samedi dernier, que c’est à lui de décider de la date du référendum. «Personne ne peut m’obliger à dire que c’est demain», avait soutenu le chef de l’Etat. Hier, en marge de la visite de la délégation socialiste à Tivaouane, à une semaine du Gamou, Ousmane Tanor Dieng, interpellé par la presse sur cette sortie de son allié dans Benno bokk yaakaar, a déclaré : «Le président de la République a la compétence constitutionnelle et du point de vue de l’initiative c’est à lui que revient la mission et le rôle de fixer les dates, de choisir le moment et de conduire ces initiatives. Le tout devant être fait dans le cadre des lois et des règlements du pays.»

A Mbour, Macky Sall avait également rassuré ses alliés, enjoignant d’ailleurs ses camarades de parti à ne plus poser le débat sur la candidature, notamment du Ps à la prochaine Présidentielle. «Cette histoire de tel parti aura ou non un candidat, c’est le cadet de mes soucis», avait tranché le président de l’Apr. Sur cette question, Tanor y voit une «confirmation de la souveraineté des partis» par le chef de l’Etat. «C’est une manière de respecter les partis qui sont des alliés, qui ont des droits et des devoirs. On les laisse donc respecter leurs devoirs et exprimer leurs droits, c’est cela le fait. Le reste, ce sont des interprétations et tout le monde est libre d’en faire. Mais ce que le Ps doit faire souverainement le moment venu, il se réunira, rencontrera ses instances, discutera et trouvera comme d’habitude la solution consensuelle», a dit le patron du Ps.