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Enquête Plus N° 728 du 16/11/2013

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271 personnes tuées depuis janvier 2013
Publié le dimanche 17 novembre 2013   |  Enquête Plus




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Une stratégie nationale pour la mise en place d'un dispositif et d'un plan d'urgence est initiée par les acteurs de la sécurité routière. L'objectif est de réduire le nombre de morts sur les routes.



La route au Sénégal est-elle devenue un véritable mouroir ? Une présentation faite hier sur la sécurité routière a révélé le nombre de 188 accidents avec 271 personnes tuées, entre janvier et septembre 2013. Ces décès ont été causées par 5 accidents graves de bus, survenus sur les routes de Khombole, Gossas, Mbirkilane, Parasel et Fourdou. En réponse à ces chiffres effarants, un plan national de sécurité routière, validé depuis septembre 2012, a fait l'objet d'un lancement hier.

Le but du plan est de réduire ''de 35% les décès et les blessés graves d'ici 2020''. Neuf piliers de base, dont, entre autres, la gestion et la coordination de la sécurité, la mise en place des services d'urgence post-accident, l'information et la sensibilisation sont pris en compte. De ce fait, les acteurs de ce secteur, notamment les gouverneurs de région présents à la rencontre, sont concernés par la mise en œuvre d'une stratégie globale. Le plan compte mettre l'accent sur les infrastructures routières, le contrôle technique des véhicules et la sensibilisation sur la sécurité routière.

''Le respect du code de la route et du contrôle technique appelé''

Présidant la rencontre, Thierno Alassane Sall, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désencombrement, a insisté sur le respect du code de la route et du contrôle technique. Selon lui, 92% des accidents sont dus au comportement humain et non à l'état général des véhicules. Pour parer à cela, le ministre invite tous les gouverneurs de région et les autorités administratives et locales à assurer le contrôle effectif du respect du code de la route par les usagers.

Il a indiqué que des brigades d'intervention mixtes (police gendarmerie, armée et service des transports routiers) seront mises en place, pour l'application des contrôles ciblés sur les excès de vitesse, l'aptitude au contrôle technique des véhicules, l'état des pneus, l'éclairage et les triangles de pré-signalisation, la régularité du stationnement sur la chaussée, l'aptitude physique et mentale des chauffeurs, entre autres.

Toutefois, le directeur des Transports routiers, El Hadji Seck Wade, a indiqué qu'il y a eu une diminution progressive du nombre d'accidents, entre 2005 et 2010, avec une légère remontée en 2011 (hausse de 1,2%). ''En 2012, le nombre d'accidents enregistrés est de 1731 dont 154 tués et 1317 blessés graves, ce qui correspond à une baisse de 28,79% par rapport à 2011. Et en 2010 le nombre d'accidents était à 2402 et en 2011 à 2431''. L'opinion, dit-il, pense que les accidents se multiplient. Ce n'est qu'une fausse impression due, selon lui, à la prolifération des médias qui diffusent l'information immédiatement.


AIDA DIENE

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