La mise en place de Pôles-territoire permettra d’effacer les disparités démographiques et socio-économiques a indiqué, jeudi à Dakar, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr.
Il s’adressait à la presse lors de la journée de son ministère à l’occasion de la 24ème édition de la foire internationale de Dakar (FIDAK).
Selon M. Diouf Sarr, "il faudra saisir toutes les opportunités qu’offre la mise en place des pôles en vue d’effacer les disparités démographiques et socio-économiques engendrées par les politiques précédentes".
La mise en place de pôles-territoire offre des opportunités multiples à savoir : la réduction de l’émiettement du territoire, le renforcement et la structuration des filières porteuses de dynamiques économiques locales, la création de revenus et la réduction de pauvreté.
Dans cette perspective, le ministre a également noté "le problème lié à la cohérence territoriale qui doit être basée sur les ressources à partager et non pas sur la cohérence géographique".
Selon la seconde phase de l’acte III de la décentralisation, a rappelé M. Sarr, "les collectivités locales et plus particulièrement les pôles-territoire sont amenés à jouer un rôle clé en matière économique et financière".
Il s’agit à cet effet, de structurer un échelon de coordination et de planification du développement économique des territoires pour une bonne territorialisation des politiques publiques.
Pour le ministre, "le pari reste à gagner malgré ce travail laborieux de rationalisation car le développement économique du Sénégal sera territorial et multipolaire’’.
Dans ce cas, a soutenu M. Sarr ’’il faut construire une approche méthodologique et une stratégie adaptée à chaque pôle en tenant compte des réalités afin de positionner durablement le Sénégal sur la rampe de l’émergence’’.
Le secrétaire exécutif du programme national du développement local, Alassane Seydou Sow a soulevé, quant à lui, la problématique liée à la rationalisation des territoires.
Selon M. Sow, "le pays doit aller vers une rationalisation toute en limitant le recoupement".