Le président Macky Sall est choisi comme invité d’honneur de la prochaine édition du Maouloud de Médina Baye. Bassirou Niasse qui officiait hier, mercredi 16 décembre, comme porte-parole de la famille a fait cette annonce sur demande du Khalife Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse, ses frères et divers autres membres de la famille. C’était à l’occasion de la visite de la déléguée générale à la protection sociale, Mme Anta Sarr Diacko, venue apporter le message de soutien du président de la République en perspective de l’événement religieux. Une tournée qu’elle a d’ailleurs débutée par Kaolack. Pour cette demande, le porte-parole des «Niassènes» de Médina Baye a surtout voulu réitérer l’attachement et les bons rapport et souvenirs que le président Macky Sall garde encore vis-à-vis de cette famille et son père fondateur El Hadji Ibrahima Niasse (Baye).
Son déplacement à Kaolack pour assister à la commémoration de la naissance du Prophète (Psl) ne ferait que consolider ces liens et le renforcer tant du coté de son pouvoir qu’au niveau de l’exaltante mission qu’il est appelé à remplir pleinement au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Car, dit-il, «lui-même, Macky Sall, l’a précisé lors de ses derniers voyages dans ce quartier religieux. On se souvient encore de ses paroles si captivants: ‘j’ai toujours assisté aux «Gamou» de Médina Baye alors que j’étais jeune élève au lycée Gaston Berger aujourd’hui baptisé «Waldiodio NDiaye», et je ne cessais de me poster derrière le vénéré Cheikh Ibrahima Niasse à chaque fois qu’il se glissait sur l’infernal chemin qui le conduisait à la mosquée où il dirigeait les prières’».
Cheikh Bassirou Niasse qui poursuivait son discours de bienvenue au Dr Anta Sarr, a aussi tenu à rappeler que durant toute sa vie, Baye Niasse a toujours choisi le mois de la naissance du Prophète Mouhammad (Psl) comme son mois préféré. Et, chaque fois, ce moment venu, il n’hésitait jamais à dire à ses proches et disciples que «mon mois à moi est arrivé, aidez-moi à le fêter». C’était pour lui des moments d’intenses bonheurs, de prières, de recueillements et il n’hésitait non plus pas à dépenser tout ce qu’il avait pour les plus démunis afin que ces derniers puissent eux aussi vivre son bonheur. Ainsi, bœufs, moutons, chèvres, volailles et argent étaient gracieusement offerts aux familles de Kaolack pour les aider à accueillir les nombreux étrangers venus célébrer le Maouloud.