L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois-Jappo) s’est engagée à racheter toute la production de riz local qui répond aux normes de qualité et de quantité. C’est en tout cas ce qu’a indiqué son secrétaire général, Ousmane Sy Ndiaye hier, mardi 15 décembre, lors de leur assemblée générale.
L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois-Jappo) compte racheter cette année aux riziers du Sénégal, toute la production de riz local. L’engagement a été pris par Ousmane Sy Ndiaye, secrétaire général de ladite Union. C’était hier, mardi 15 décembre lors de leur assemblée générale qui s’est tenue à Dakar.
«Nous nous sommes engagés maintenant dans le cadre d’une démarche de contractualisation à racheter toute la production locale. Mais, pourvu que cette production réponde aux normes de qualité et de quantité que nous avons fixé d’accord-partie avec les riziers, les banques, le ministère du Commerce, la Saed et les producteurs», a-t-il déclaré.
Il a, par ailleurs, rappelé au passage que les importateurs et distributeurs de riz réunis au sein de l’Unacois, avaient racheté tout le stock qui «était en souffrance» au niveau de la Vallée en février dernier. Ce stock était évalué selon lui, dans l’ordre de 8.500 tonnes.
«La question de la mévente et de commercialisation du riz local est devenue un vieux souvenir. Maintenant, le riz local sera entièrement commercialisé par les distributeurs de l’Unacois», rassure M. Ndiaye tout en renseignant que c’est un engagement que l’Unacois a pris dans le cadre du protocole d’accord qu’elle a signé avec le ministère chargé du Commerce.
Ousmane Sy Ndiaye informe que l’Unacois va procéder à des investissements importants dans le domaine de la transformation et de la micro-industrie. Car, indique-t-il, «l’économie nationale a besoin de plus-value».
Sur un tout autre registre, l’Unacois Jappo a invité le gouvernement sénégalais à créer un environnement économique, législatif et réglementaire favorable à toutes les entreprises, pour plus de compétitivité.
«C’est entre les mains des entrepreneurs que se façonnera l’émergence économique du Sénégal. C’est dans les ateliers, les bureaux, les usines, dans les exploitations agricoles et artisanales que se construira le futur du Sénégal. Le challenge de l’Etat, c’est de bâtir un environnement économique, législatif et réglementaire qui soit favorable à toutes les entreprises», lance-t-il.
Selon lui, l’exigence de qualité d’un tel environnement pose entre autres, la problématique du respect du libre jeu de la concurrence à chaque fois que c’est nécessaire. C’est ce qui justifie précise-t-il, la position du Sénégal sur le marché du sucre.
«C’est une position de principe fondée à la fois sur le soutien à la production nationale à concurrence de ses capacités réelles de production et de recourir à l’importation chaque fois que les consommateurs sénégalais nous exprimeront la demande », explique-t-il.