Arrêt es cours magistraux et nouveau préavis de grève: Les enseignants du supérieur, en ordre de bataille #aDakar

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Arrêt es cours magistraux et nouveau préavis de grève: Les enseignants du supérieur, en ordre de bataille

Publié le mercredi 16 decembre 2015 | Sud Quotidien

© Autre presse
Ucad

Le Syndicat autonome de l'Enseignement supérieur (Saes) annonce les prémisses déjà d'une année universitaire perturbée. La Conférence nationale des Sections (Bureau national et tous les bureaux de section de l’ensemble des campus) a invité les enseignants à un arrêt des cours magistraux et de l’encadrement par les enseignants de rang B à l’Ucad. Pour donner plus de tonus à leur combat, les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes, déposeront un nouveau préavis de grève dès le lundi 04 janvier 2016.

Ces décisions ont été prises samedi dernier à Ziguinchor, à l'occasion de la Conférence nationale des sections qui intervenait à un moment, disent les enseignants du Supérieur, où "la situation de nos universités est extrêmement préoccupante". "La manifestation la plus dramatique est le retard récurrent et systématique du paiement des salaires. A cela s’ajoute l’incompréhensible non-respect des délais d’exécution du protocole d’accord du 16 mars 2015", lit-on dans le communiqué parvenu hier, lundi 14 décembre, à notre rédaction.

Face à ce qu'ils considèrent comme des "mensonges" des autorités de tutelle sur l'état de la mise en œuvre du protocole d'accords signé le 16 mars 2015 », le Saes exhorte ses militants au "refus de voter des budgets non sincères et non véridiques et pas de charge horaire en L1".

Pour matérialiser leur détermination, les membres du Saes (Syndicat autonome de l'Enseignement supérieur) estiment qu’ils ne seront pas "responsables des graves perturbations qui pourraient survenir dans les universités publiques sénégalaises".

Le Saes avait signalé, rappelons-le, "qu'en dehors du retrait de la loi cadre, aucun engagement pris par le gouvernement n'a été respecté".

"Il ne s’est absolument rien passé dans le cadre du respect des accords, qu’il soit académique ou politique. Nous avons noté tous le retard de paiement des salaires du mois de novembre, alors que les autorités s'étaient engagées à sécuriser les salaires et faire des dotations pour corriger le budget", a souligné par ailleurs le Syndicat autonome de l'Enseignement supérieur (Saes) . Avant de songer à " rétablir la vérité à travers la communication à chaque fois qu’elle a été changée en mensonge. Et il y a eu beaucoup de mensonges distillés dans la presse".