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La 23 édition de la FIDAK va se tenir au CICES du 18 au 29 Décembre Dakar, le 15 décembre 2014 - La 23 édition de la FIDAK va se tenir au CICES du 18 au 29 Décembre. Le Nigéria est le pays invité d`honneur. Photo: Cheikh Ndiaye, directeur général du Centre international pour le commerce extérieur du Sénégal (CICES) |
Suite à l’incendie du Pavillon vert du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), 77 victimes se sont auto-déclarées. L’annonce est du directeur de la structure Cheikh Ndiaye. Cependant, dit-il, une confrontation des déclarations sera faite pour déterminer les véritables victimes.
Se basant sur des fiches d’inscription, la Cellule de crise installée juste après le sinistre au Pavillon vert du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) a enregistré 77 déclarations de perte. «77 fiches de renseignement ont été enregistrées, mais ce sont des déclarations verbales. Ainsi, elles ne peuvent, en aucun cas, être une matière de travail pour déterminer les véritables victimes», a dit le directeur du Cices, Cheikh Ndiaye. Pour déterminer les véritables occupants du Pavillon vert au moment de l’incendie, la direction du Cices confronte les déclarations enregistrées et les fiches de renseignements dont elle dispose. «Le Cices est maintenant dans la confrontation des informations données par les potentielles victimes sur les fichiers d’enregistrement du centre pour savoir les véritables exposants», a affirmé le directeur du centre.
Par ailleurs, concernant l’indemnisation des victimes, le directeur du Cices trouve qu’elle requiert certaines conditions: «On ne peut indemniser n’importe comment. Mais il est sûr et clair que toute victime qui remplit les conditions d’indemnisation sera indemnisée». Pour confirmer la véracité des chiffres annoncés par les exposants malheureux, le Cices compte s’appuyer sur les chiffres de la Douane, le périmètre d’exposition et le type de produits vendus. Selon toujours le directeur du Cices, les exposants qui disposent encore de marchandises seront relogés.
Ainsi, a-t-il révélé que «le Cices a loué un chapiteau de 1500 places avec des stands pour reloger les anciens occupants du Pavillon vert». Cependant précise-t-il, «tout le monde ne sera pas logé. Il y a des exposants qui ont arrêté l’activité, d’autres peuvent attendre puisque leur identité n’est pas encore décliné. Ceux qui seront logés sont ceux dont on est convaincu de leur véritable identité», a déclaré Cheikh Ndiaye. Le directeur du Cices a ajouté que «si on arrive à une saturation du chapiteau, on louera d’autres tentes pour loger le reste des victimes. On ne reculera jamais devant le devoir de bien traiter les victimes, quelque soit le coût».
LE CICES IGNORE TOUJOURS L’ORIGINE DU SINISTRE : DEUX EXPERTS COMMIS POUR APPUYER L’ENQUETE
Les raisons de ce qu’il qualifie de «sinistre de grande envergure» restent toujours inconnues des responsables du Cices. Toutefois, l’enquête se poursuit toujours. «La cause de l’incendie est une grande inconnue. Les services compétents sont en train de travailler sur ce sujet. Et, l’enquête est en cours, aucune déclaration n’est autorisée pour le moment», a martelé le directeur du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), Cheikh Ndiaye. Mais a-t-il poursuivi, «deux experts ont été commis pour appuyer les recherches». Ces flammes, dont l’origine reste toujours à déterminer, ont détruit la quasi-totalité du pavillon vert qui garde les séquelles de l’incendie, a indiqué le directeur du Cices. Seule la partie occupée par les exposants algériens et celle d’exposants sénégalais ont échappé à la furie dévastatrice des flammes.
LA SECURITE RENFORCEE
Le directeur du Cices a exclu tout manquement dans la sécurisation du Centre de commerce, «Ceux qui connaissent le Cices et ce qui se faisait autrefois, savent avec clarté que cette année, l’effort que nous avons consenti en termes de sécurité est considérable». Toutefois a-t-il informé «après l’incendie du dimanche, la sécurité est renforcée avec des patrouilles nocturnes». Les pavillons restent aussi ouverts après la fermeture de la foire. Des visites intempestives sont organisées, a expliqué la Direction du Cices. S’agissant des interpellations de certains demandant de ramener l’organisation de la Foire internationale de Dakar (Fidak) à deux ans, le directeur du Cices laisse le choix aux autorités étatiques. N’empêche, a-t-il soutenu, l’organisation d’une foire est difficile.
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