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© Autre presse par DR
Un incendie cause des dégâts matériels importants au pavillon vert de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) au CICES |
Cheikh Ndiaye, Dg du Cices, a annoncé hier devant la presse que toutes les victimes du pavillon vert, qui remplissent les conditions juridiques, bénéficieront d’une indemnisation de la part de sa boîte. Pour l’instant, les causes de l’incendie de dimanche ne sont pas encore déterminées.
Le Directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) ne compte pas laisser les victimes de l’incendie du pavillon vert. Lors d’un point de presse tenu hier au Cices, Cheikh Ndiaye a annoncé la décision de la boîte qu’il dirige de procéder à une indemnisation de ces victimes. La seule condition, d’après lui, à remplir pour espérer bénéficier de cette indemnisation, est de réunir les conditions juridiques requises. «Une indemnisation requiert des conditions. On ne peut pas le faire n’importe comment mais, ce qui est sûr et clair est que toute victime qui remplit les conditions juridiques d’indemnisation sera indemnisée», a laissé entendre le Dg du Cices devant les journalistes. Indiquant que des mesures ont été prises pour estimer les dégâts matériels, Cheikh Ndiaye informe que «pour le moment se faire une idée chiffrée du volume exact des dégâts sera difficile mais il y a les traces de la douane, la surface, le type de produits exposés. Tout cela confronté, on peut tirer une estimation». Décrivant l’état d’esprit des commerçants et autres opérateurs économiques qui ont perdu leurs biens à la suite du feu qui s’est déclaré dans la nuit du samedi au dimanche, le patron du Cices renseigne qu’«ils étaient sous tension, affolés». Il poursuit en soutenant : «On leur a donné une fiche de renseignements à remplir. Au sortir de cela, nous avons totalisé 77 fiches de renseignements.» «Ce ne sont que des déclarations verbales, nous allons confronter ces déclarations aux fichiers du Cices lors de leurs réservations», précise Cheikh Ndiaye.
Le Dg du Cices informe encore que les causes du sinistre ne sont pas encore définies, des experts, ayant été déjà recrutés, vont se charger de déterminer les causes de l’incendie qui a réduit en cendres le Pavillon vert. «Des mesures supplémentaires sont mises en place» aux fins d’éviter ce genre de catastrophes, à l’avenir, fait-il remarquer. «Nous avons retenu de redoubler la patrouille nocturne avec l’appui de la gendarmerie et l’instruction du ministère du commerce et de ne plus fermer les pavillons la nuit», annonce Cheikh Ndiaye.
«Les victimes déjà identifiées seront relogées dans une bâche de 1 500 m²»
«Le Pavillon vert n’est pas en mesure pour le moment d’abriter un événement parce que 95% de ce pavillon sont totalement noirs et remplis de fumée toxique. Les victimes déjà identifiées seront relogées dans une bâche de 1 500 m² afin de les permettre de continuer leurs activités commerciales», fait comprendre le Dg du Cices. Qui poursuit : «Tout le monde ne sera pas relogé dans le chapiteau, car nous sommes encore sur les identifications. Ceux qui y sont acceptés sont les victimes algériennes dûment reconnues.»
Par ailleurs, le patron du Cices dira que «les autres identifications se feront graduellement et toute personne dont l’identification sera authentifiée sera traitée dans des meilleures conditions. Si nous arrivons au point de saturation, nous sommes prêts à louer des tentes pour ces personnes».
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