Carnets et stylos à la main, plusieurs étudiants se faufilent à travers les artères du site de la 24e Foire internationale de Dakar (FIDAK) en quête d’informations, auprès des vendeurs et des clients, pour réaliser leurs travaux de recherche.
"A vrai dire, c’est un peu difficile de venir interroger les gens comme ça, sans une entente préalable. Mais c’est ça ou ne pas soutenir au mois de juillet", confie Aïcha, étudiante en deuxième année d’Administration et de gestion des entreprises.
Comme elle, la plupart des étudiants rencontrés dans l’enceinte du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) qui abrite la FIDAK 2015, ont un travail de recherche "à rendre et à soutenir en fin d’année".
Mame Pouye, elle aussi étudiante en deuxième année d’Administration et de gestion des entreprises recueille des informations pour son "travail de recherche (qui) porte sur une étude de satisfaction de la clientèle".
"Nous interrogeons des clients pour savoir ce qui les motive à visiter la Foire, ce qu’ils pensent de l’organisation, de la sécurité, de l’accueil, du prix d’entrée (600 frs CFA cette année au lieu de 500 frs CFA les années passées), et nous cherchons aussi à savoir s’ils comptent revenir visiter la Foire", explique-t-elle.
L’étudiante interroge également les exposants et les commerçants "pour savoir, surtout, le nombre de visiteurs qu’ils reçoivent en moyenne par jour".
Au pavillon vert, une exposante égyptienne est soumise aux questions d’un groupe de cinq étudiants qui lui demandent "comment se passent ses rapports avec les clients et ce qu’elle pense de l’organisation" de cette 24-e FIDAK.
"Les clients ? Ils sont très ouverts. Ils blaguent, ils rigolent, un peu comme chez nous", répond-elle, ajoutant que la Foire est "tellement bien organisée que je n’ai pas de remarques à faire".
Un des cinq étudiants se dit "satisfait de cet échange tranquille" avec l’exposante venue d’Egypte.
"Chacun de nous a sept questionnaires pour les exposants et sept autres pour les clients. C’est sur cette base que nous menons nos enquêtes pour ce travail sur la Foire qui nous a été exigé à l’école", confie-t-il, requérant l’anonymat.
Selon cet étudiant en Marketing "quelques uns (exposants et clients, Ndlr) sont critiques et d’autres ont un retour positif, nous nous contentons de recueillir des informations", dit-il avec un brin de sourire.