Les députés ont adopté, lundi, à l’unanimité la loi portant création de la société anonyme dénommée Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP-SA).
Selon un document transmis à l’APS, la SOGIP-SA est une société nationale chargée du financement, du développement et de la gestion des infrastructures publiques réalisées par l’Etat dans les nouveaux pôles.
"Le capital de la SOGIP-SA est intégralement souscrit par la puissance publique, ce qui la place dans le champ d’application de la loi n° 90-O7 du 26 juin 1990, relative à l’organisation et au contrôle des entreprises du secteur parapublic et au contrôle des personnes morales de droit privé, bénéficiant du concours financier de la puissance publique. Par conséquent, la création de la société doit être autorisé par la loi", indique le texte.
Il poursuit que la société est habilitée à exercer une mission de service public à travers, entre autres, la recherche de partenaires pour la gestion des infrastructures publiques ainsi que le financement des projets au sein des nouveaux pôles.
Dans leurs interventions, les députés sénégalais ont attiré l’attention sur un éventuel doublon entre la nouvelle société et la Délégation générale du Pôle urbain, notamment sur les problèmes fonciers.
Répondant aux préoccupations des parlementaires, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ a souligné que le patrimoine de l’Etat "n’est pas géré de façon optimale".
La création de la SOGIP-SA est motivée par "la volonté de transparence", a relevé le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qui a ajouté que la limite des redevances sera fixée à 10%.
Sur un probable doublon entre la nouvelle société et la Délégation générale du pôle urbain de Diamniadio, M. Ba a souligné que la première va s’occuper de la gestion et la deuxième du patrimoine.