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© Primature par A. Seck
Ébola: Inauguration du "Terminal H" destiné au corridor humanitaire Dakar, le 28 Février 2015 - Le Premier ministre du Sénégal a procédé à l`inauguration du "Terminal H" situé à la base aérienne Andalla Cissé de Ouakam et destiné au corridor humanitaire. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l`action sociale. |
Le syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) prévoit une journée de grève sur toute l’étendue du Sénégal si leurs revendications ne sont pas satisfaites. En conférence de presse samedi dernier, le secrétaire général du (Sames), le docteur Boly Diop a souligné qu’il y a eu une «lenteur manifeste du gouvernement dans le traitement du protocole d’accords» signé depuis 3 ans. Et c’est fort de ce constat que le (Sames) a adressé un mémorandum au Président de la République le 7 décembre dernier pour dit-il « dénoncer ce statut quo et demander son arbitrage».
«Pas question de négociation mais de matérialiser les accords déjà signés». Le syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) se veut clair sur cette question. En conférence de presse samedi 12 août, les camarades du docteur Boly Diop ont soutenu que le 24 août 2015, ils ont levé le mot d’ordre de grève pour «permettre au gouvernement de concrétiser les engagements pris lors des réunions de suivi de l’application du protocole d’accords». Il s’y ajoute que la rencontre avec le Premier ministre sur laquelle le (Sames) avait placé beaucoup d’espoir, n’a abouti qu’à des promesses non encore matérialisées. Ce qui les amène à dire que «la montagne a accouché d’une souris».
Le docteur Boly Diop a aussi renseigné que «des rencontres successives avec les ministres de la fonction publique, de la santé et de l’action sociale, des finances, de l’urbanisme et en charge des collectivités locales n’ont pas produit les effets les comptés». Face au «mutisme» des autorités étatiques, le (Sames) a avancé qu’avec la validité du préavis déposé le 18 avril 2015, ils peuvent aller à tout moment en mouvement.
Avant d’informer : «nous travaillons avec les autres syndicats du secteur pour une journée sans santé sur toute l’étendue du territoire national. Il n’est plus question de reculer, nous allons dérouler notre plan d’action pour la concrétisation des accords». Le docteur Amadou Yéti Camara d’ajouter : «le secteur de la santé est comme une bouilloire et si les autorités ne prennent pas garde, il risque d’exploser.»
Face à toutes ces tentatives, le syndicat a aussi avancé qu’un mémorandum au Président de la République a été déposé le 07 décembre dernier pour dénoncer les lenteurs dans le traitement du protocole mais aussi pour demander son arbitrage. Par ailleurs, le (Sames) a décrié les coupures d’électricité dans des structures sanitaires, la gestion des urgences et les conditions qu’il juge «désastreuses» de travail des médecins.
«Quand il y a délestage, il n’y a pas d’activités et les conséquences sont désastreuses pour la population mais aussi pour l’Etat. D’abord, il y a les vaccins qui doivent être conservés. Son acquisition c’est beaucoup d’argent et sa perte installe une épidémie», a soutenu Dr Diop. Soulignons que les revendications du (Sames) tournent autour de la révision à la hausse de leur rémunération.
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