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Pour une candidature socialiste à la Présidentielle : Jds demande à Tanor de quitter Bby
Publié le mercredi 9 decembre 2015  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le Parti socialiste réfléchit autour sur l`Acte III de la décentralisation
Dakar, le 07 septembre 2015 - Le Parti socialiste veut proposer des solutions aux différents défis que pose l`Acte III de la décentralisation. Les camarades socialistes étaient réunis pour leur 4eme session thématique.




Les membres de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme appellent Ousmane Tanor Dieng à quitter la coalition Benno bokk yaakaar afin de proposer une alternative «crédible» au régime de Macky Sall.

La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) invite leur secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, à quitter la coalition Benno bokk yaakaar dont le Ps est membre. «C’est la meilleure décision pour que le parti s’attelle d’ores et déjà à préparer une alternative crédible à ce régime là», a dit son porte-parole, Serigne Assane Kane, hier, lors d’une conférence de presse à la Maison du Parti socialiste. Sans citer de nom, cette structure affiliée au Ps a minimisé les «agissements» de certaines personnes qui, constatent-ils, cherchent, au sein du Ps, à «déstabiliser leur camarade Babacar Diop».
Interpellé sur leur position radicale vis-à-vis du régime, M. Kane répond : «Aujourd’hui, ce qui se passe dans ce pays depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir est inadmissible. Il est en train de perpétuer les dérives que nous avons dénoncées sous Wade. Son frère et ses beaux-frères sont tous au pouvoir. Et on veut nous réduire au silence pour la simple raison que nous appartenons à un parti qui est en alliance avec celui du président de la République. Nous le refusons.» Très en verve, le porte-parole du jour de la Jds ajoute : «Si les choses ne vont pas dans la bonne direction, nous avons l’obligation de l’affirmer. Donc, pour nous, il n’y a pas de paradoxe à critiquer le régime. Ce qui serait mauvais, c’est de continuer à cheminer avec Macky Sall, à l’accompagner dans ses dérives, et sortir à la dernière minute de la coalition pour se porter en alternative. Et dans ce cas, les Sénégalais ne nous prendraient pas au sérieux.»
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