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Alioune Sarr fait le point des échanges commerciaux sénégalo-camerounais
Publié le mardi 8 decembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Le ministre du commerce lance la 24eme édition de la FIDAK
Dakar, le 23 Octobre 2015 - Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Production des produits locaux et des PME a procédé au lancement au Centre international du commerce extérieur (CICES) de la 24ème édition de la foire internationale de Dakar (FIDAK). Photo: Alioune Sarr, ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Production des produits locaux et des PME




Les échanges commerciaux entre le Cameroun et le Sénégal ont atteint 26 milliards de francs CFA en 2014 et ont été marqués par "le repli" des exportations camerounaises en 2013-2014, a indiqué le ministre sénégalais du Commerce, Alioune Sarr, lundi, à Dakar.

"Le Cameroun est le 44e fournisseur du Sénégal et son 14e client", a précisé M. Sarr à l’ouverture d’un panel sur les relations entre le Sénégal et ce pays d’Afrique centrale choisi désigné "invité d’honneur" de la 24e FIDAK.

"Le Cameroun, toute l’Afrique dans un seul pays" était le thème du panel organisé sur le site de la FIDAK, en présence d’Adoum Gargoum, le ministre camerounais chargé des Relations extérieures, et de plusieurs hommes d’affaires des deux pays.

"Nous sommes deux pays frères. Et dans un passé récent, le Cameroun était encore une destination privilégiée des Sénégalais, notamment ceux de la région de la Vallée (nord)", a dit Alioune Sarr.

Selon lui, les deux pays doivent "davantage faciliter les échanges commerciaux" entre eux.

"Nous exportons des autres pays du café, du thé et de la banane, alors que le Cameroun est un pays producteur de ces matières premières. Nous devons ouvrir les fenêtres et faciliter les échanges commerciaux", a ajouté M. Sarr.

Il a évoqué "la question de la libre circulation en Afrique, qui doit être résolue afin de permettre à nos pères fondateurs (les premiers chefs d’Etat africains, Ndlr) de dormir d’un sommeil tranquille".

"La jeunesse africaine (…) ne manque pas de courage. Il faut donc créer des opportunités pour qu’elle reste sur le continent. Si nos pays africains ne saisissent pas cette formidable opportunité qu’est notre jeunesse, nous, les dirigeants, aurons failli à notre mission", a averti Alioune Sarr.
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