Cela peut paraître paradoxal : alors que des professeurs du moyen-secondaire ont boycotté l’examen, les résultats obtenus au Baccalauréat en 2006 n’ont pas été catastrophiques. Dans le rapport de l’Office du Bac, on affiche un taux de réussite de 50,2%. Avec un nombre de bacheliers, qui a augmenté de 24,4% par rapport à 2005 et des mentions Très bien, Bien et Assez-bien qui ont augmenté de 16,2%.
Comment pourrait-on expliquer cette contradiction si les syndicalistes de l’époque soutiennent que les examens ont été organisés dans «des conditions lamentables» ? A-t-on repêché comme on a eu à le faire avec les autres classes où on a laissé passer les élèves en classe supérieure sur la base d’une moyenne de 8 ? Pour les années suivantes pour trouver une explication par rapport aux mauvais résultats, on s’est rappelé la situation des élèves qu’on a laissé passer en classe supérieure sans le niveau requis. En tout cas en 2012 où la grève a été plus longue et «plus pénible», les conséquences de cette lutte ce sont fait ressentir sur les résultats avec un taux de réussite de 38,2%. Même si les remous dans le secteur éducatif ne se font pas sentir directement sur les résultats des examens, force et de constater que la baisse du niveau des élèves est une réalité, car le quantum horaire n’est jamais atteint, les élèves continuent de traîner des lacunes.
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