En 2007, l’Etat du Sénégal et Saudi Ben Ladin Group ont signé un contrat pour la construction de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) pour un montant de 229 milliards. La durée des travaux était évaluée à 33 mois. Jusque là, la finition de l’Aidb n’est pas encore effective et le montant du financement ne cesse de grimper. Le coût global des réalisations est passé de «226 milliards à 300 milliards de franc Cfa, compte non tenu de la dernière requête formulée par les Saoudiens». A l’occasion du vote du budget du ministère du Tourisme et des transports aériens, les députés n’ont pas raté l’occasion d’interpeller Maïmouna Ndoye Seck sur le problème.
Le ministre est revenu en détail sur le contrat entre l’Aibd et la société saoudienne. Elle explique : «La fin des travaux était prévue pour septembre 2013. 18 mois après, le premier avenant a été signé pour ajouter des travaux de terrassement et de Vrd pour le site de recasement et cet avenant a porté sur un montant d’un milliard 285 millions.» Cet avenant n’a pas permis de réceptionner le nouvel aéroport.
Le ministre de poursuivre : «En juillet 2010 soit 3 mois avant la date de fin prévue, un avenant 2 a été signé pour 45 milliards 934 millions, qui prenait en charge des retards possibles pour diverses raisons et la fin des travaux a été repoussée en ce moment en novembre 2011.
Quelques mois avant cette date de novembre 2011, un 3eme avenant a été signé et porte sur un montant de 27 milliards et ce 3eme avenant repousse également la fin des travaux en novembre 2012.» Après, un 4eme avenant a été signé et cet avenant a réduit quelques travaux ainsi que le montant du contrat qui est passé de «300 milliards à 299 milliards» a signalé le ministre, suite à la demande de l’Aidb en guise de pénalité de retard.
Aujourd’hui, les Saoudiens réclament encore environ 65 milliards et Aibd «dit niet» et réclame des éléments de justification, et veut une date ferme pour la fin des travaux. Avec l’intervention du chef de l’Etat, selon son ministre, «un accord a été trouvé sur un projet d’avenant 5 et avec ce projet, la réclamation de Saudi Ben Laden doit être suspendue, et les travaux poursuivis avec la réintroduction des travaux qui étaient retirés par l’avenant 4». Selon Maïmouna Ndoye Seck la partie sénégalaise a déjà signé, il reste les Saoudiens, pour un montant de 6 milliards 500 et la fin des travaux avant la fin de l’année 2016.
Les parlementaires ont aussi demandé des réponses par rapport à certaines questions telles que la situation de Senegal airlines, les aérodromes régionaux, l’état du tourisme, la réglementation des hôtels et auberges dans le pays. Le budget du ministère du tourisme et des transports aériens a connu une hausse pour passer à la somme de 22 milliards 880 millions 117 mille 140 francs Cfa.
Stagiaire