D’ici 2020, la Chine et l’Afrique envisagent, dans le cadre du plan d’action de Johannesburg 2016-2018, d’accroître leurs échanges commerciaux pour les porter à 400 milliards de dollars Us, soit environ 240 mille milliards de francs Cfa.
Dans les quatre prochaines années, les échanges commerciaux entre la Chine et les pays africains devraient aussi fortement augmenter. Si l’on se fie au projet de plan d’action de Johannesburg 2016-2018, les deux parties s’efforceront d’accroître les échanges commerciaux pour les porter à 400 milliards de dollars Us d’ici 2020, environ 240 mille milliards de francs Cfa, contre 222 milliards de dollars, environ 133 mille 200 milliards de francs Cfa en 2014. En ce sens, elles souhaitent maintenir un certain taux de croissance et assurer un commerce équilibré.
La République populaire de Chine et l’Afrique «encouragent et soutiennent la création de centres logistiques en Afrique par les entreprises chinoises, œuvrant à réglementer et à améliorer la qualité des marchandises exportées de Chine en Afrique et à promouvoir le commerce entre la Chine et l’Afrique». Les entreprises chinoises sont aussi encouragées à s’engager dans la transformation et la fabrication en Afrique, afin d’accroître l’emploi sur place, le transfert de technologies et le développement des capacités humaines. La Chine soutient le processus de libéralisation du commerce en Afrique. Elle promet de continuer à aider les pays africains à améliorer les installations pour le commerce et le transport, à augmenter la valeur ajoutée de leurs produits et à promouvoir leurs exportations vers la Chine.
Finance
Quid du sous-secteur de la finance ? La partie chinoise continuera selon le document, «à accorder aux pays africains des prêts préférentiels et des crédits acheteurs à l’exportation préférentiels, à créer de nouveaux modes de financement, à optimiser favorablement les conditions de prêts, à accroître les prêts, et à soutenir la coopération sino-africaine sur les capacités de production industrielle, la construction d’infrastructure, le développement des ressources énergétiques, l’agriculture et l’industrie manufacturière en Afrique». Les Chinois promettent, entre autres, de renforcer leur coopération avec la Banque africaine de développement (Bad) et les institutions financières sous-régionales africaines ; et entendent utiliser de manière optimale le Fonds de développement Chine-Afrique, Africa growing together fund et les prêts spéciaux pour le développement des Petites et moyennes entreprises (Pme) africaines. Ils projettent par ailleurs, de travailler à explorer et à innover les mécanismes de coopération.
Les deux parties estiment que la Chine œuvre à la réalisation des objectifs des «deux centenaires» que l’Afrique travaille activement à mettre en œuvre, l’Agenda 2063 et son premier plan décennal, et que leurs stratégies de développement ont beaucoup de points communs. Elles doivent mettre pleinement en valeur leurs atouts respectifs et promouvoir l’amélioration de la qualité et de l’efficacité ainsi que la transformation et la monté en gamme de leur coopération mutuellement avantageuse, afin d’assurer la prospérité partage de leurs Peuples.
La Chine et l’Afrique se félicitent de la mise en œuvre efficace du plan d’action de Beijing 2013-2015 adopté par la 5e Conférence ministérielle du Fcsa, et se décident à bâtir et à développer, dans l’esprit de la Déclaration de Johannesburg, un partenariat de coopération stratégique global sino-africaine caractérisé par l’égalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération gagnant sur le plan économique, les échanges et l’inspiration réciproque sur le plan culturel, la solidarité sur le plan sécuritaire, ainsi que la coopération dans es affaires internationales.