Dakar (Sénégal) - La 10ème conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (Omc) prévue du 15 au 18 décembre à Nairobi (Kenya), doit prendre en compte les intérêts des pays les moins avancés (PMA), a plaidé, vendredi à Dakar, Alioune Sarr, ministre sénégalais du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des Petites et moyennes entreprises (PME).
«Des voix de plus en audibles se font entendre pour que les intérêts des PMA, notamment ceux d'Afrique, soient pris en compte. C'est pourquoi, la Conférence de Nairobi ne doit pas être un enterrement des accords de Doha qui ont abouti à la création de l'OMC. Pour ce faire, il nous faut, à Nairobi, des engagements contraignants qui tiennent compte de nos préoccupations», a affirmé M. Sarr.
Il présidait l'ouverture d'un atelier national de préparation des négociateurs sénégalais à la 10e Conférence ministérielle de l'OMC.
Selon le ministre du Commerce, depuis la création en 2001 de l'OMC à Doha en lieu et place de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, les objectifs escomptés n'ont pas été atteints. Le bilan reste loin des attentes.
«Nous sommes à un moment ou l'Union africaine (UA) a engagé des travaux de simulation pour l'instauration d'une zone de libre-échange. Il est bien de ce point de vue que les pays harmonisent leurs positions quant aux négociations qu'ils vont devoir mener à Nairobi», a ajouté Alioune Sarr.
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