Le directeur général du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) de Dakar, Ibrahima Sarr a appelé jeudi "l’école à s’inscrire dans les pratiques innovantes" notamment dans les multimédias, lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration du cinquantenaire de l’institut.
"Le pire ennemi, c’est le temps .Ce temps qui expose au conservatisme et à l’immobilisme. Le Cesti doit anticiper, innover, être créatif. Il doit s’inscrire dans les pratiques innovantes dans la formation au journalisme", a dit M. Sarr.
Pour apporter de "la plus-value dans la formation de nos étudiants, nous essayons de mettre l’accent sur le multimédia. C’est un besoin de la formation du journalisme", a-t-il expliqué.
Pour lui, "c’est à ce prix" que le Cesti "restera toujours ce baobab majestueux planté au milieu de la savane, défiant à la fois le temps et les intempéries". "Ce à quoi il (Cesti) s’attèle depuis quelques années avec ses partenaires dans le cadre du réseau Théophraste (réseau de centres francophones de formation au journalisme)", a-t-il souligné.
Ouvertes jeudi, les festivités du cinquantenaire du Cesti auront lieu jusqu’à samedi. Les participants échangeront en 72 heures au tour du thème les medias en Afrique: 50ans après "Le soleil des indépendance": Bilan, enjeux et perspectives.
Créé le 20 mai 1965 par le premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Cesti, rattaché à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a formé des centaines de journalistes sénégalais et de la sous-région, en presse écrite, radio et télévision.
YOW/LIB