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Plus de 50 enfants déclarés perdus lundi à la mi-journée (AEMO)
Publié le mardi 1 decembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Touba
© aDakar.com par DF
Touba prépare le Grand Magal
Touba, le 30 Novembre 2015 - La Communauté Mouride du Sénégal célèbre le Grand Magal de Touba, ce mardi 1er décembre dans la ville sainte de Touba. Plusieurs centaines de milliers de personnes sont attendues à Touba.




Touba - La grande affluence des pèlerins en cette veille de magal fait déjà un lot important d’enfants perdus estimés à 54, lundi à la mi-journée, a-t-on apparis de la commission de prise en charge dirigée par l’action éducative en milieu ouvert (AEMO).

"Actuellement, il y a 54 enfants déclarés perdus, 35 accueillis dans le site et 9 remis aux parents. C’est des chiffres qui évoluent rapidement parce que le jour du magal, on peut atteindre 400 voire plus comme l’année dernière (432)", renseigne le coordonnateur régional des services AEMO de Diourbel, Abdoulaye Djité.

Accueillis sous des tentes dressées sur le flanc sud de la grande mosquée de Touba, les enfants sont restaurés et bénéficient de soins en cas de besoins. Pour les mettre en confiance, c’est toute approche faite d’attention et de tendresse qui est déployée par des équipes spécialisées.

"Le soir, il y a une animation pour les enfants qui ne sont pas encore pris en charge", précise M. Djité, soulignant que l’opération qui a démarré en 2007, couvre deux jours avant et deux jours après le magal.

Le travail est piloté par une commission mise en place par arrêté préfectoral. L’AEMO se déploie ainsi en collaboration avec des partenaires techniques et financiers comme la Croix-Rouge et d’autres acteurs locaux qui s’activent dans les questions liées à l’enfance.

"Ce que nous faisons ici est supervisé par le Tribunal pour enfants de Diourbel. Le président du Tribunal pour enfants est là avec nous pour éviter qu’il y ait des trafics d’enfants ou des remises inappropriées", ajoute le chef du service régional de l’AEMO.

La prudence est d’autant plus requise que selon lui, "le contexte est favorable au trafic des enfants". Selon lui, les enfants qui ne trouvent pas leurs parents sont pris en charge par l’AEMO.

"Ils sont placés dans des centres de prise en charge tels que les centres de premier accueil et les centres polyvalents ou le centre Guindi", indique-t-il.

MD/BK
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