Paris – Le chef de l’Etat sénégalais a insisté, mardi, à Paris, sur le règlement de la question de l’énergie en Afrique, espérant que la communauté internationale prendra des "engagements forts" en termes de financement, en faveur du continent, à l’occasion de la conférence de Paris sur le climat (COP 21).
Il intervenait à un sommet sur le thème : "Défi climatique et solutions africaines : la Grande muraille verte, le lac Tchad et les énergies renouvelables".
Lors de ce sommet organisé dans le cadre de la conférence de Paris sur les changements climatiques, Macky Sall a évoqué le Plan de l’Union africaine (UA) "Espoir et lumière pour tous".
Le président sénégalais espère que la communauté internationale répondra aux besoins de financement du continent africain, à l’occasion de la conférence de Paris.
Sur la question des énergies renouvelables, Macky Sall a mis en exergue le riche potentiel de l’Afrique dans le domaine en énergie solaire et en ressources hydriques.
Evoquant les changements climatiques, il a souligné que l’ensablement des puits, la déforestation, l’alternance de sécheresses et d’inondations sont "les conséquences les plus visibles" de ce phénomène.
En ce qui concerne le projet de la Grande muraille verte, Macky Sall a affirmé que la lutte contre la déforestation permettra la séquestration des gaz à effet de serre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, a-t-il dit, le Sénégal a déjà reboisé 175 kilomètres, soit près du tiers des 550 kilomètres qu’il lui revient de reboiser.
Sur le même sujet, le chef de l’Etat a sollicité le soutien de la communauté internationale, à travers le mécanisme du Fonds vert, espérant des engagements en faveur du lac Tchad et les énergies renouvelables.
Le sommet sur "le défi climatique et les solutions africaines : la Grande muraille verte, le lac Tchad et les énergies renouvelables", présidé par François Hollande, a vu la participation des chefs d’Etat du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, du Niger, Mouhamadou Issoufou, du Tchad, Idriss Déby, et de Djibouti, Isamaël Oumar Guelleh.
Les présidents d’Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, de la Mauritanie, Mohamed Abdelaziz, du Ghana, John Dramani Mahama, du Nigeria, Muhammadu Buhari, du Burkina Faso, Michel Kafando, du Cameroun, Paul Biya, et la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma ont participé au sommet.
La Banque mondiale, la Banque africaine de développement et les Etats-Unis d’Amérique étaient représentés à cette rencontre.
OID/ESF