Dans son dernier documentaire, « La liberté en prime », projeté à Dakar en avant-première vendredi dernier, le réalisateur Nils Tavernier explore une expérience inédite menée à la prison de Thiès, au Sénégal : l'enseignement de l'escrime comme outil de réinsertion pour les mineurs incarcérés.
Il a découvert le Sénégal à l’âge de 12 ans, à l’occasion du tournage du mythique Coup de torchon, réalisé par son père, Bertrand Tavernier. Une expérience fondatrice, qui lui avait inoculé le virus de l’image. Nils Tavernier, 50 ans, y est revenu régulièrement depuis, s’intéressant notamment, en tant que documentariste, aux talibés sénégalais dans le cadre d’une série de films sur les enfants de la rue. Cette fois, pendant un an et demi, il a planté sa caméra dans le quartier des mineurs de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès et dans un Centre sportif de la ville où, depuis 2013, à l’initiative de l’association Pour le sourire d’un enfant, animée par sa vieille complice Nelly Robin, une initiative novatrice a vu le jour.
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