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© aDakar.com par DF
Khoudia Mbaye exhorte les filles à s’approprier les TIC Khoudia Mbaye, ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’Etat invitent les filles à s’approprier les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour être ``des relais et des modèles`` pour les générations futures. |
Le budget 2016 du ministère de la promotion des investissements, des partenariats et du développement des téléservices de l’Etat a été adopté, hier mercredi 25 novembre 2015 avec un quorum très en deçà du nombre de députés à l’Assemblée nationale. 32 élus ont approuvé le budget qui a connu une baisse de près de 10 milliards pour l’exercice 2016, contre 7. Sans qu’il y ait le moindre débat. Ce qui a irrité le président Moustapha Niasse (voir ailleurs).
Que vaut réellement la douzième législature ? Cette question se pose avec acuité. Le vote du budget du département de la promotion des investissements, adopté hier, avec seulement 32 députés remet au goût du jour l’absentéisme dont les «élus du peuple» font montre.
Nonobstant l’importance de ce département dans un pays qui fait de l’émergence son crédo, les députés eux, sur demande de Samba Diouldé Thiam (majorité) ont adopté le budget sans le moindre débat avec seulement… 32 voix pour et 7 contre, sur 150 députés. A part quelques suggestions de reconsidération et de formulation émises par quelques députés (Abdoulaye Mactar Diop…) et le ministre Khoudia Mbaye, en charge de la promotion des investissements, des partenariats et du développement des téléservices de l’Etat, tous, un vote s’est passé sans débats.
Arrêté pour le compte de l’année 2016 à 21 milliards 365 millions 953 mille 240 francs CFA contre 31 milliards 24 millions 121 mille 680 francs CFA en 2015, soit une baisse de 9 milliards 658 millions 168 mille 440 francs CFA en valeur absolue et de 31, 13% en valeur relative, ledit budget enregistre une baisse de près de 10 milliards de francs CFA.
«Cette baisse se justifie essentiellement par des financements extérieurs (remboursements d’emprunt) non renouvelés, parce qu’ils sont arrivés à terme», a déclaré le rapporteur. Le document de projet de budget explique que «ce fléchissement occulte les progressions enregistrées par les titres 2, 3, 4, et 6 et la dotation de 300 millions de francs CFA consacrée aux investissements sur financement intérieur».
A noter que le présent budget s’est structuré comme suit : 163 765 240 dépenses de personnel, 165 110 000 dépenses de fonctionnement, 6 337 078 000 dépenses de transfert, 4 300 000 000 dépenses en capital, 10 400 000 000 transfert en capital.
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