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Le secteur privé marocain souhaite l’intensification des flux commerciaux entre pays africains
Publié le jeudi 26 novembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DR
Le Sénégal et le Maroc signent treize accords de coopération
Dakar, le 21 Mai 2015 - Le chef de l’Etat Macky Sall et le roi du Maroc Mohammed VI ont présidé la cérémonie de signature de treize accords bilatéraux dans différents domaines de coopération.




La directrice de la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM), Miriem Bensalah Chaqroun, a souligné, mercredi à Rabat (Maroc), la nécessité d’optimiser les flux commerciaux entre les pays africains, une perspective qui pourrait représenter "un atout de taille" pour le renforcement des relations économiques interafricaines.
Mme Chaqroun s’exprimait à l’ouverture du premier congrès africain des transports et logistiques, ouvert à Rabat par le Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane.
Cette rencontre regroupe des opérateurs économiques privés africains et des acteurs des transports et des logistiques.
Selon la directrice de la CGEM, le marché africain, comptant plus d’un milliard de consommateurs, devrait pouvoir contribuer à booster la croissance sur le continent.
Il pourrait également apporter de la solidité dans les échanges entre Etats africains et devenir "un lit favorable pour l’investissement direct étranger", a indiqué Miriem Bensalah Chaqroun.
Les intervenants à ce conclave ont pour la plupart insisté sur la nécessité de résoudre dans les meilleurs délais "les nombreux besoins" africains en infrastructures, en profitant des ressources du Fonds Africa 50, ’’une aubaine pour l’Afrique’’.
Ce Fonds initié par la Banque africaine de développement (BAD) a été lancé en juillet dernier à Casablanca (Maroc) par 20 pays africains.
Il a été doté d’une enveloppe de 800 millions de dollars, en vue de "dynamiser le financement de projets d’infrastructures sur le continent et de diminuer significativement le déficit en financements des infrastructures estimé à 50 milliards de dollars".
Selon des participants à ce premier congrès africain des transports et logistiques, le Fonds Africa 50 devrait pouvoir aider à renforcer les réseaux de chemins de fer, les liaisons maritimes et à interconnecter les routes africaines, entre autres objectifs.
À terme, la mise en place de telles infrastructures aideraient à accroître le rythme de croissance économique et le volume des échanges à l’échelle régionale et internationale, ont souligné plusieurs intervenants à ce congrès, parmi lesquels le représentant du secteur privé sénégalais, Baïdy Agne.
"La connectivité de nos pays par la route, la mer et les airs est très importante", ont-ils fait valoir, donnant en exemple la route reliant le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal et le Mali.
Les participants à ce forum ont par ailleurs appelé les gouvernants africains à amorcer des réformes nécessaires à l’amélioration de l’investissement qui constitue un vecteur de compétitivité économique.
Cette rencontre se tient autour de deux panels traitant respectivement du partenariat pour une croissance partagée et des écosystèmes logistiques régionaux.
En marge du congrès, le groupe d’impulsion économique Maroc-Sénégal a retenu, au terme de sa réunion, de faire, dans le futur, du parc logistique de Diamniadio une plateforme pour désenclaver des pays tels que le Niger, le Mali, etc.
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