Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé a estimé, mercredi à Dakar, que le Sénégal et l’Afrique pèseront lourd lors des négociations de la 21e conférence sur le climat de Paris (COP21).
Le Sénégal et l’Afrique pèseront lourd car le groupe des pays les moins avancés (PMA) est un groupe dynamique dirigés par des sénégalais et des maliens qui ont une grande capacité de négociation, a estimé M. Baldé qui défendait le budget de son ministère devant les députés.
"Il est reconnu que nos experts sénégalais et africains ont une grande capacité de négociation. (…) Les africains vont peser davantage sur les négociations parce qu’ils sont en train de susciter la révision de l’objectif fixé à 2 degrés Celsius de l’accroissement admis de la température à un objectif de 1,5 degrés Celsius", a-t-dit cité dans le rapport de la commission.
En effet, selon lui, "l’objectif mondial de 2 degrés Celsius correspondrait à une hausse réelle de 3 à 4 degrés dans les pays côtiers de la zone Afrique, ce qui occasionnerait des désastres sur le plan écologique".
Durant son intervention devant les députés M. Baldé a, en outre, évoqué la question de la loi sur le littoral qui suscite "beaucoup d’enjeux et de divergences profondes" dans d’autres départements ministériels.
"Tant que nous n’aurons pas des données fiables on ne pourra pas voter cette loi", a-t-il indiqué.