L’Association des femmes juristes du Sénégal (AJS) a entamé, mardi, à l’intention de parentes d’élèves de Fatick, une campagne de sensibilisation sur les droits de l’enfant, en général, et le maintien des filles à l’école, en particulier, a annoncé à l’APS sa secrétaire générale, Khady Sarr Ndiaye.
‘’Nous sommes là pour sensibiliser les mères parents d’élèves,
sur la nécessité de maintenir ces filles à l’école par rapport aux droits de l’enfant. Les mères d’élèves doivent jouer un rôle important en ce qui concerne le droit des enfants’’, a-t-elle dit.
Elle s’exprimait au cours d’un atelier organisé dans le cadre du Projet d’appui à l’éducation des filles (PAEF). D’après elle, ce projet ‘’ne va pas simplement s’arrêter au niveau des parentes d’élèves, on va également former les enseignants sur les droits des enfants’’.
Selon Mme Ndiaye, "on a vu l’apport de ce projet pour l’amélioration des conditions de maintien des filles à l’école". Elle précise que "c’est pour cela qu’en partenariat avec le ministère de l’Education nationale on a mis en place le PAEF+’’.
Selon elle, Fatick est la première étape de cette série de formations qui seront organisées à travers le pays. Elle précise que c’est pour ‘’ses potentialités’’ et pour des raisons liées à l’égalité de genre à l’école, que Fatick a été choisie. Toutefois, "le problème principal" reste "le maintien des filles à l’école’’, relève-t-elle.
‘’On voudrait qu’au sortir de cet atelier que les choses soient bien apprises, que les choses soient bien claires : que l’éducation et le maintien de la fille participent énormément au développement de sa localité’’, a indiqué la secrétaire générale de l’Association des femmes juristes du Sénégal.
‘’Si les parentes d’élèves sont constituées en association-elles sont tout le temps à l’école-si elles sont capacités en droits humains, sur l’état civil et la violence, elles pourraient plus sensibiliser leurs enfants par rapport à ces questions", a-t-elle expliqué.