Les députés, réunis en séance plénière, ont entamé mardi, peu après 10 heures, l’examen du projet de loi de finances 2016, a constaté l’APS.
Cette séance plénière, la première du ’’marathon budgétaire’’, est présidée par le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, en présence des députés de la majorité, de l’opposition et des non inscrits.
Le gouvernement est représenté par les ministres Amadou Bâ et Mansour Sy (chargé des relations avec les institutions). Le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara, est également présent à) cette séance.
Les ressources financières pris en compte par la loi de finances initiale (LFI) sont arrêtées à 3,022 milliards de francs CFA, contre 2.869,032 milliards pour 2015, soit une hausse de 153, 358 milliards de francs CFA en valeur absolue et 5,35% en valeur relative.
Selon un rapport remis aux journalistes, la LFI 2016 a été élaboré "dans un contexte de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), combinée à d’importants réformes".
La politique budgétaire s’appuiera sur la rationalisation des dépenses de fonctionnement au profit des investissements prioritaires, note le document. Il poursuit qu’il s’agira de "porter une attention particulière au critère d’efficacité dans le choix des investissements".
S’agissant de la mobilisation des ressources, les efforts "seront concentrés sur l’amélioration et l’efficacité du recouvrement dans tous les domaines".
Cela permettrait de dégager "plus de marges budgétaires au profit des investissements du PSE", un ensemble de projets et programmes dont la mise en oeuvre permettrait au Sénégal d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035, ajoute le rapport.