Les quotidiens parvenus mardi à l’APS traitent de divers sujets, dont les plus en exergue demeurent la question de la lutte contre le terrorisme.
Walfadjri annonce que l’Etat compte financer la lutte contre le terrorisme en s’attaquant "aux avantages des fonctionnaires", via la suppression des heures supplémentaires. "Ainsi en a décidé le gouvernement qui (…) va supprimer les heures supplémentaires de tous les fonctionnaires", écrit ce quotidien.
L’As rebondit sur la même information, mais ajoute que cette décision risque de paralyser le secteur de la justice dont le syndicat des travailleurs "est en ordre de bataille pour pousser les autorités à ne pas supprimer les heures supplémentaires".
"Les travailleurs de la justice vont entamer la lutte par le port de brassards rouges avant d’initier des démarches pour se liguer avec les autres syndicats de l’administration", en vue de "paralyser l’administration jusqu’à ce que les autorités reviennent sur leur décision", écrit L’As.
Le Soleil traite du même sujet, sous l’angle du partage des renseignements, se faisant l’écho d’une rencontre de gendarmes africains à Dakar, venus participer à la quatrième conférence des commandants et directeurs de l’Organisation des gendarmeries africaines.
Le ministre sénégalais des Forces armées, Augustin Tine, a présidé l’ouverture officielle de cette rencontre, au cours de laquelle il a plaidé "pour une coopération opérationnelle interafricaine basée sur le partage des renseignements et des données", écrit Le Soleil.
La Tribune revient sur la question de l’interdiction du voile intégral au Sénégal, un temps évoquée par les autorités sénégalaises, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Si l’on en croit ce journal, citant le président de la République, Macky Sall, le voile intégral "n’est pas encore interdit au Sénégal".
L’Observateur et Le Populaire, loin de ce sujet, traitent de la fraude au concours de recrutement des élèves-maîtres de 2013. Un rapport de vérification du concours datant de 2013, dans les centres régionaux de formation des personnels de l’éducation, "a révélé comment des agents organisaient la fraude dans le recrutement des élèves-maîtres", renseigne le premier cité des deux quotidiens.
Selon Le Populaire, les mis en cause menacent malgré tout de "forcer les portes des classes". "Forts d’une décision de la Cour suprême qui les réintègre dans le système, les élèves-maîtres qui avaient été exclus par le ministre de l’Education nationale, l’année dernière, menacent d’intégrer de force les [écoles], si les autorités ne régularisent pas leur situation", écrit le journal.
Libération fait état d’un "bras de fer épistolaire" entre le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), Serigne Mboup, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), Lamine Niang, et des organisations patronales.
Les questions qui fâchent ont notamment trait à "la répartition des compétences" entre l’UNCCIAS et le CCIAD, et à "la gestion de certains projets, fonds ou ouvrages qui ont un caractère national", rapporte ce journal.