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La menace terroriste et d’autres sujets en exergue
Publié le lundi 23 novembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




Les mesures visant à davantage faire face à la menace terroriste font partie des sujets les plus en exergue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.

Selon le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, cité par Le Soleil, "les populations africaines doivent opérer un changement de posture en vue de mieux accompagner les autorités dans les mesures qu’elles sont en train de prendre pour mieux faire face au terrorisme".

Il a fait cette déclaration, dimanche à Bamako, "au nom du Sénégal et celui de la Cédéao", la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest dont il est le président en exercice. Il est allé "présenter ses condoléances à son homologue Ibrahim Boubacar Keïta", à la suite d’une prise d’otages dans un hôtel de Bamako, vendredi dernier.

Dans le même temps, l’Etat sénégalais "se blinde" à travers de nouvelles orientations budgétaires, rapporte Enquête, qui annonce que "43 milliards de francs Cfa seront mobilisés en 2016 pour accroître les possibilités de riposte au plan sécuritaire".

"Le Sénégal se barricade" et se trouve "en état d’alerte maximale", renchérit L’As. "À la suite des évènements tragiques au Mali, des mesures ont été prises, qui consistent à un renforcement du dispositif sécuritaire à Dakar", explique le même quotidien.

"Une ceinture de sécurité est aussi installée, avec un mouvement de troupes à l’est, pour endiguer les actes terroristes. Le Sénégal a décidé ainsi de se barricader", le président Macky Sall restant "convaincu (…) que +nul n’est à l’abri+" de la menace terroriste, ajoute L’As.

Le Témoin Quotidien signale que "la lutte contre le terrorisme est au cœur des préoccupations de l’Etat". Il fait état d’une tentative d’infiltration avortée de Boko Haram au Sénégal, grâce à la coopération entre le Niger, le Sénégal et la France.

"De simples rumeurs de l’existence de cellules dormantes, la présence des personnes ayant des contacts avec des groupes terroristes se confirme de jour en jour, avec de plus en plus d’arrestations de personnes soupçonnées d’avoir des liens avec des djihadistes", poursuit Le Témoin Quotidien.

"C’est dire que la traque sans fin des terroristes ne fait que commencer", souligne Walfadjri, qui revient sur l’arrestation, ce week-end, de trois présumés djihadistes appréhendés par les unités spéciales en charge de la lutte contre le terrorisme.

"Dakar by night n’a plus show", après les attentats de Paris et Bamako, titre par ailleurs Le Quotidien, apportant de la légèreté à une question jugée des plus sérieuses. "Ce week-end, comme si les habitués des nuits chaudes dakaroises se sont passés le mot, la capitale sénégalaise ressemblait davantage à une ville morte" qu’à autre chose, écrit-il.

"C’était une sorte de couvre-feu que la plupart des gens ont eu à s’imposer, désertant du coup les bars-restaurants, les boîtes de nuit ou les établissements ayant l’habitude de recevoir du monde", signale Le Quotidien.

Le Populaire fait la jonction entre ce sujet et la politique, en soulignant que "la menace terroriste et les médiations en œuvre freinent le C20", du nom d’un groupe de partis de l’opposition qui projetaient d’organiser une manifestation devant l’Assemblée nationale, mercredi.

Selon ce journal, le Cadre de concertation de l’opposition sénégalaise (C20) a annoncé, dans un communiqué, "sa décision de surseoir" à cette manifestation. "En dehors de la version officielle, renseigne Le Populaire, les opposants ont tenu compte de la menace terroriste."

"L’opposition et le pouvoir se retrouvent", annonce La Tribune. "Si l’opposition a décidé de surseoir à sa manifestation (…), c’est qu’il y a des rencontres et des discussions qui sont menées entre de fortes personnalités de l’opposition et de la majorité parlementaire", écrit-il.

Grand-Place évoque une médiation visant à ramener le calme et la sérénité à l’Assemblée nationale, "par le rétablissement de l’opposition dans ses droits à disposer de son groupe parlementaire". La médiation "est en cours", selon le même journal.
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