Après la mort du jeune Babacar Ndong dans les locaux de la gendarmerie de Yarakh, le 15 novembre dernier, Amnesty international Sénégal, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) et la Société internationale des droits de l’homme (Sidh/ Sénégal) souhaitent l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes du drame. Mieux, ces organisations de défense des droits de l’homme souhaitent qu’une enquête soit menée jusqu’au bout.
Par ailleurs, elles se disent inquiétées par les nombreux décès de civils entre les mains des forces de l’ordre. Elles rappellent le cas de Cheikh Ly, un jeune Lougatois qui a succombé à ses blessures après des affrontements ayant opposé des supporters d’une équipe de football et les forces de sécurité à Louga.
Face à cette situation, ces organisations de défense des droits de l’homme ont «exprimé leur inquiétude du fait de la récurrence des cas de décès desquels les forces de sécurités sont indexées». Ainsi, rappellent-elles, « l’obligation des officiers et agents des forces de sécurité de protéger toute personne détenue dans un lieu de privation de liberté, contre lui même et contre la torture».
Pour rappel, Babacar Ndong est mort le samedi 15 novembre en garde à vue dans la brigade de gendarmerie de Yarakh. Il devrait être présenté au procureur, le 16 novembre.